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| | | Sur une note plus positive |  |
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| | Vivian
Vampire
Grade hiérarchique : Points : 425 Messages : 85 | | |
 | | Sujet: Re: Sur une note plus positive Dim 21 Fév - 17:01 | |
| Après s’être ouverte sur ses sœurs, Vivian espéra qu’Anderson ferait de même sur son frère. La réponse qu’elle reçut fut cependant très brève et vague. Comme si il avait répondue quelque chose de pré fabriqué et facile pour passer à autre choses. Peut-être préférait-il ne pas en parler ? Vivian était curieuse mais elle devait, bien sûr, respecter la vie privée et les choix de son chef après tout.
Anderson s’avança, coudes poser sur son bureau et la vampire lui répondit par un coup d’œil méfiant. Il sembla hésiter avant de prendre la parole, spécifiant qu’elle n’avait pas à répondre a son questionnement à venir. Vivian croisa les bras lorsque son chef ramena leur précédente conversation. Oui, elle se souvenait lui avoir poser cette question mais il lui avait répondue par quelques faits vagues avant d’entrer dans une analyse plus complète et personnelle de sa personne.
Charles tira de la pile de dossier trainant sur son bureau. Vivian remarqua son nom était inscrit au dossier sur le petit onglet du dossier et étira son cou pour essayer de voir ce qui s’y trouva. Elle n’eut le temps d’apercevoir que quelques notes manuscrites avant qu’Anderson ne referment le dossier aussi rapidement qu’il l’avait ouvert.
Vivian suivi son chef du regard lorsque celui-ci se leva, clefs en mains, vers le classeur sur lequel se trouvait l’enceinte. Une expression un peu confuse se dessina sur le visage de la vampire. Mais que pouvait-il bien chercher ? Il mentionna au passage que si Vivian devait joindre l’administration un jour, elle serait invitée à remplir les espaces manquants dans on histoires. Elle ne put retenir de rouler ses yeux. Oh, encore ça… De plus, si cela signifiait qu’elle allait devoir s’ouvrir aux archivistes de la CAT sur son passé, un poste administratif étant de moins en moins alléchants. Tout ce que la CAT savait d’elle devait, de toute façon, être tout ce qu’elle voulait qu’ils sachent. Vivian était particulièrement privé, son ouverture avec Anderson venait seulement du grand confort et du liens de confiance qu’elle avait avec lui. Et peut-être, au passage, l’espoir qu’il ne la définisse pas seulement par ce que l’histoire avait laisser d’elle… Un portrait plutôt moins flatteur que l’être complexe qu’elle était.
Vivian se retourna sur son fauteuil pour continuer à observer son chef, regard inquisiteur, à la recherche d’un dossier. Il en saisit un et retourna vers le bureau après avoir bien pris soins de refermer le classeur à clef. Avait-il peur qu’elle ne tente d’y retrouver quelques informations sur les autres vampires. Anderson repris place dans son fauteuil et Vivian se replaça face à lui. Elle fronça les sourcils lorsqu’il mentionna que ses 1400 années d’existences pouvaient tenir sur tenir sur quelques pages une fois traduit en certaines énoncés clés. Elle avait toujours soupçonné que la CAT ramassait des informations sur leurs nouveaux venues mais elle était à la limite insultée que sa vie soit si brièvement exposé.
Anderson fit glisser vers Vivian le dossier sur lequel figurait, aussi, son nom. Elle fut touchée, tout de même, de l’attention. Elle avait le sentiment que ce n’était pas tous les catiens qui avait accès aux informations ayant été retenues à leur sujet. Elle plaça ses mains doigts délicatement sur le dossier et le fit glisser vers elle doucement. Le dossier était plutôt mince, Vivian passa son index sur le coin de la pile de papier pour essayer de compter le nombre de pages.
La vampire recentra son attention sur la première page. Le document était une simple feuille de papier sur laquelle quelques puces relataient des faits divers sur la vie de Vivian. Sa date de naissance approximative, son lieu de naissance, la date approximative de sa transformation la mention de Rhian. Le prénom du vampire réapparu à la prochaine puce. Vivian se pencha sur le document pour s’assurer qu’elle avait bien lut. Elle cligna des yeux quelques fois, et hocha de la tête rapidement comme pour se sortir de sa stupeur.
« La relation entre Rhian et vous... Nos archivistes ont tort, n’est-ce pas ? »
La question de son chef bourdonnât dans ses oreilles. Le ton d’Anderson était bienveillant mais Vivian ne put y répondre. Elle relie la puce une fois, puis deux fois, puis trois fois. Sa situation avec Rhian avait été… Complexe. La vampire entrouvrit sa bouche et tenta d’articuler quelque chose qui se perdit sur ses lèvre. Elle ne put qu’offrir à son chef un regard horrifié en réponse. Par ailleurs, n’avait-il pas dit qu’elle n’était pas obligée d’y répondre ?
La révélation de ce que les archivistes de la CAT avait pu trouver sur elle était choquante mais pas surprenante. C’était surtout de le voir à l’écrit qui offensât la vampire. Il n’en restait pas moins qu’à cette époque une jeune femme se promenant avec un homme, celui-ci se devait d’être son frère ou son mari et puisque Rhian et Vivian était en tout point physiquement différent, l’excuse du mari avait été utilisé pour éviter d’éveiller des soupçons. Et c’était ce que l’histoire avait garder d’eux. Pas qu’elle avait été utiliser, maltraiter, abuser, torturer, non. Qu’ils avaient été un couple…
Vivian fut pris d’un léger tournis et, baissant la tête, repoussa le document en direction de son chef, refusant d’en lire davantage. Bien que maintenant qu’un mensonge avait été exposer, elle était rongée par une curiosité morbide. Quelles autres supercheries bien montées avaient-ils confondues comme étant des faits ?
« Bonjour Charles! »
La vampire se retourna sur elle-même rapidement, surprise. Un fae se tenait dans la porte. Vivian changea de visage rapidement, passant de l’horreur à un léger faux sourire lorsqu’il mentionna Alexandra Strélisky. Il s’agissait du fae qui avait complimenté sa tenue l’autre jour. Tout fois, le fais qu’il puisse avoir reconnue Strélisky, inquiéta Vivian. Depuis combien de temps était-il là ?
« Je peux repasser plus tard, si je dérange… »
Vivian se leva de sa chaise promptement. L’arrivé du fae était une occasion parfaite de s’éclipser sans avoir à répondre ou d’essayer de rediriger la conversation vers un sujet moins incommodant. Avant même qu’Anderson ne puisse répondre, la vampire pris parole en direction de Séraphin : « Non, il est tard de toute façon. Il est grand temps que je me retire. »
Elle se retourna vers Anderson et dit d’un ton poli : « J’ai utilisé suffisamment de votre temps si précieux. J’estime que vous avez des occupations plus pressantes auxquels voir. Merci de m’avoir accordé votre compagnie. »
Elle lui fit une rapide référence avant de prendre direction de la porte. Elle s’arrêta devant le fae. « Au plaisir » Ajoute-t-elle à l’intention de celui-ci. Lorsqu’elle sortit de la pièce, elle accéléra le pas doucement. Elle se doutait qu’une telle finalité allait probablement inquiéter son chef. Ou, du moins, peut-être entacher l’impression qu’elle avait essayé de monter d’elle-même. Néanmoins, la révélation du contenue de son dossier la troublait. Il était inutile de continuer de parler. Ce que Vivian voulait en ce moment, s’était d’être seule. |
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| | Sujet: Re: Sur une note plus positive Dim 21 Fév - 18:59 | |
| Ce message est posté par Monsieur Anderson L’expression de Vivian était criante d’une vérité que la vampire n’articula cependant pas. Sans rien dire, elle poussa le dossier loin d’elle, comme si ce qui y était écrit était une insulte. Il était possible qu’elle le perçût ainsi si, effectivement, la déduction de monsieur Anderson était juste. Et elle l’était probablement, au vu de la réaction obtenue.
Le chef des vampires ouvrit la bouche pour rassurer son élève, mais n’en eut pas le temps, car une nouvelle personne s’invita dans son bureau.
« Bonjour Charles! Je n’ai pas pu me retenir d’entendre du Alexandra Stréliski et je voulais te féliciter pour ton choix. », proclama joyeusement Séraphin.
Le moment était mal choisi, mais monsieur Anderson ne pouvait pas en vouloir au Fae. Il ne croyait pas l’idée que Séraphin ait pu vouloir l’espionner. Alors le vampire tourna simplement un regard curieux vers l’autre homme, soupçonnant que son interruption cachait peut-être une envie de discuter. Au passage, il nota que Vivian s’était complètement refermée, son visage un masque de politesse finement pratiquée.
« Oh! Pardon, je n’avais pas remarqué que tu avais de la compagnie! Je peux repasser plus tard, si je dérange… », continua le cousin de Léanne d’un air contrit, sa dernière phrase suggérant qu’il n’était effectivement pas venu pour rien.
Vivian se leva presque immédiatement, sautant de toute évidence sur l’occasion offerte de ne pas reprendre leur discussion interrompue.
« J’ai utilisé suffisamment de votre temps si précieux. J’estime que vous avez des occupations plus pressantes auxquelles voir. Merci de m’avoir accordé votre compagnie. », fit-elle, presque obséquieusement.
Monsieur Anderson eut tout juste le temps de lui offrir un demi-sourire, et certainement pas celui de répondre proprement, avant qu’elle ne s’éloigne, s’arrêtant uniquement pour brièvement saluer Séraphin.
« Bonsoir, Séraphin. », dit finalement aimablement le chef des vampires lorsque Vivian eut disparu.
« Alexandra Stréliski est une suggestion qu’on m’a faite. Un bon choix, effectivement. », expliqua-t-il, bien que la pile de CD devant lui parlait possiblement d’elle-même. Il laissa ensuite sa curiosité revenir.
« Vous vouliez discuter ou vous cherchiez Léanne ? » _________________ |
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| | Sujet: Re: Sur une note plus positive Sam 10 Avr - 19:47 | |
| Ce message est posté par Séraphin L’élégante Vampire profita de l’arrivé de Séraphin pour s’éclipser rapidement. Il lui offrit un bref hochement de la tête à la dame lorsqu’elle le salua et le regarda partir avec chagrin. Il n’avait pas voulu la faire fuir, il n’avait souhaité que se rajouter à la conversation qu’il avait cru légère. Il semblait s’être lourdement fourvoyer.
Son regard resta accroché à la porte plusieurs secondes après que la Vampire soit partie. Ce fut les paroles de Charles Anderson qui le firent revenir à la réalité. Il se tourna vers le chef avec un sourire contrit. Il remarqua les CDs présents sur le bureau de l’Anglais et se demanda comment une soirée d’écoute de musique classique avait pu faire fuir si vite la nouvelle Vampire.
« Je cherchais effectivement Léanne, mais je crois qu’elle est avec notre cher chef Angélique. » fit-il avec un petit soupire faussement déçu en baissant la tête, comme un amoureux qui réalisait que le cœur de sa bien-aimée battait pour quelqu’un d’autre.
Il releva toutefois rapidement le regard pour se fixer à celui de Charles. « Je comprends que je suis arrivé au pire des moments. J’ai coupé court à votre conversation, je m’en excuse, ce n’était pas mon intention. » ajouta-t-il, sincère.
Et puis… il hésita. Il ne souhaitait pas déranger plus longuement l’homme fort occupé qu’était M. Anderson, surtout après avoir gâché ainsi une intervention avec une de ses élèves, mais… Les discussions avec le chef des Vampires étaient toujours fort agréables et très édifiantes. Parler, même si ce n’était pas de la fâcheuse situation qui s’était déroulé plus tôt, lui ferait du bien. Ce changer les idées et tout ça.
L’Afro-Américain se racla la gorge et redressa ses épaules.
« Mais si tu ne débordes pas de travail, je serais ravi de discuter avec toi. » fit-il avec son plus beau sourire. Texte écrit par Léanne Cissé. |
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| | Sujet: Re: Sur une note plus positive | |
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Bureau de M. Anderson
