Nom :
Pae (배)
Prénom :
Min-Su (민수), la première syllabe est la même que ceux de sa ligne généalogique avec ses proches tandis que la seconde lui est propre. L'un comme l'autre possède plusieurs significations particulières. Min signifie avant tout le peuple, celui qui est capable de se mettre à la place des autres et de rester humble, mais aussi la vivacité et l'agilité d'esprit. Su, quant à lui, frole plus le narcissisme puisque sa signification première est l'excellence, l'élégance et la grande beauté physique. Cela signifie aussi l'honneur, l'eau qui veut dire son importance, la main pour ce qui est du travail acharné, le nombre pour la patience et enfin une longue vie. Le tout peut être interprété vulgairement et rapidement par "un homme grand, sain de corps et d'esprit".
Surnom :
La plupart des gens, ignares de la culture coréenne, ont tendance à croire que son prénom est un prénom typiquement composé, si bien qu'on le nomme seulement Min ou encore Su, faisant d'eux des surnoms et non pas des prénoms à part entière (au contraire de Jean-Jacques). Dans ses préférences, il opte pour Su, voir SuSu puisque c'est sa propre syllabe. Son pseudo internet est Asmodeus, le démon de la luxure.
Âge :
15 ans en apparence, mais il a maintenant 21 ans. Le calcul étant différent en Corée, il est considéré comme ayant 22 ans (ou plutôt 16 ans).
Sexe :
Intersexe, pronom il, Min-Su se considère comme étant non-binaire.
Race :
Vampire, anciennement humain.
Histoire :
Min-Su avait vu le monde pour la première fois le 24 décembre 2000, un cadeau surprise sous le sapin de la famille Pae. En effet, la mère de famille, Ri-Na, avait fait un déni de grossesse, de quoi marquer ce jour de fête par tout un chamboulement. Le père Noël avait répondu à la demande de Min-Sik, un jeune garçon de cinq ans qui avait quémandé un petit frère ou une petite sœur. Bon il avait dû rester avec le reste de la famille tandis que son père allait dans l'ambulance avec sa mère. Le paternel, Jung-Ho était un modèle pour beaucoup d'enfant dont le sien, après tout qui ne rêverait pas d'un papa dans les forces de l'ordre ? Pas qu'un simple policier de fonction. Non, Jung-Ho était le directeur du département de l'antiterrorisme du N.I.S (équivalent du F.B.I/C.I.A). Cela expliquait donc pourquoi la famille vivait dans une maison très grande et sécurisé à la capitale de la Corée du Sud, soit Séoul. Et que sa femme n'avait pas besoin de travailler, se focalisant sur ses passions dans le dessins et la peinture.
L'accouchement s'était déroulé sans soucis, le père épaulant sa femme. Cependant, il y avait eu un problème pour donner le genre parce que le bébé avait une malformation au niveau de son sexe. Les parents avaient été mit au courant des options envisageables. Une opération pour rectifier le sexe du bébé et c'était à eux de choisir le genre définitif. Ils en avaient parlé durant le séjour à la maternité ainsi qu'avec le reste de la famille, cherchant la meilleure solution. Min-Sik pensait être le responsable, après tout, il n'avait pas fait de choix dans sa lettre alors le père Noël avait fait les deux. Le grand-père, chef de la famille Pae, avait invité le prêtre de leur paroisse pour avoir son avis. D'après le religieux, l'enfant était en bonne santé et il avait été créé ainsi par le seigneur, cela serait blasphème que de le modifier par une opération non vitale. Sa famille étant très chrétienne, la voix du prêtre faisait foi. Pour le choix du genre légal, le masculin avait été donné car plus fort dans la société patriarcale.
À aucun moment on lui avait laissé l'opportunité de choisir par lui-même ce qu'il était. Non. On avait choisit à sa place qu'il aller porter l'héritage masculin. C'était un petit garçon, alors on l'éduquait comme tel. Le choix des couleurs vestimentaires ne s'en ressentait que très peu puisque dans la culture coréenne les couleurs n'étaient pas pour un genre en particulier. Les vêtements étaient tout de même que typiquement masculin tous comme les jouets qui étaient donc classé dans les genres selon des principes idiots. Min-Su se souvenait très bien avoir lorgner les poupons dans un rayon de jouet. Lui aussi voulait jouer à la maman et au papa. Il voulait aussi cette jolie cuisinière parce qu'il aimait bien aider sa mère pour la cuisine et se moquer de son père quand il faisait cramer quelque chose. Il voulait ce faux aspirateur pour faire le ménage comme maman alors qu'il détestait ranger ses affaires. Il aimerait tellement faire de magnifiques histoires romantiques et d'aventures avec des barbies. Mais non, on le lui interdisait. Tant pis, au moins avait-il le droit d'avoir tout un tas de trucs de bricolage ou encore des soldats. Avec son imagination, des fois le bricolage se transformait en cuisine et les soldats vivaient des histoires d'amour pour fonder leur famille. Bon pour ce dernier point, inutile de dire qu'ayant des figurines soldats garçons, c'était donc uniquement homoparentale toute cette histoire. Mais ça, le gamin s'en foutait clairement et il lui arrivait de travestir ses soldats pour en faire des filles en les coloriant. Système D. Pour pouponner, il utilisait ses peluches tandis qu'un tournevis faisait office de biberon là où une vise devenait une tétine. En tout cas, deux choses étaient claires : l'enfant avait beaucoup d'imagination et il était très têtue car il continuait de quémander des jouets de "fille" au père Noël.
Alors comme il n'avait pas les jouets par excellence, Min-Su aimait beaucoup aller chez sa tante, la sœur de sa mère. Tout simplement parce que celle-ci avait une fille de deux ans son ainé, Min-Ra. Ce qui voulait dire qu'il pouvait joué avec ses jouets ! Une fois, elle l'avait même maquillé ce qui avait été assez drôle. Néanmoins, cela n'avait pas très plus à son père de le voir porter une robe de princesse. Min-Su ne comprenait pas pourquoi seules les filles avaient le droit de mettre des trucs mignons ! Il aimait bien aussi les serres-têtes avec des oreilles d'animaux ou encore le vernie à ongles. Ce n'était pas juste, les filles avaient le droit à tellement de trucs cool !
Au fil du temps, l'ambiance à la maison avait eu un nom, nom qui faisait froid dans le dos : masculinité toxique. À peine était-il rentré en primaire que son père avait décidé qu'il était tant pour Min-Su de grandir ou plutôt s'éloigner de toute féminité que l'enfant semblait posséder. Inutile de dire qu'il n'allait plus chez sa tante. Son père le voulait plus sportif, il le voulait comme son grand-frére. Celui-ci essayait de le guider vers le bon chemin qu'on cessait jamais de l'inciter à prendre. Mais pourquoi marcher sur le sentier comme tout le monde ? Lui, il s'en foutait. Il voulait aller dans l'herbe et faire des pauses par moment sous l'ombre des arbres à regarder les nuages. Puis des fois dépasser les autres en un grand sprint juste parce qu'il y avait quelque chose d'intriguant un peu plus loin. Il voyait ainsi les choses. Il y avait le sentier des filles, le sentier des garçons et lui il marchait dans l'herbe entre les deux. Bon, il se prenait plein d'arbre sur son parcours, mais il n'avait qu'à soit les escalader, soit les contourner. Quoique quand il y avait un très gros arbre, semblable à son père, il allait sagement sur le chemin des garçons pour pouvoir le dépasser. Mais il revenait toujours dans l'herbe.
Une autre pression se rajoutait à ses épaules, celle de la réussite et de la perfection à un jeune âge qui était chose commune en Corée. Il devait travailler, avoir les meilleures notes possible, tout ça en vu de réussir son Suneung, l'examen d'entrée universitaire (oui universitaire alors qu'il n'était qu'en primaire). Pour l'aider dans cette tâche, il allait dans un hagwons après l'école, sur le soir, un établissement privé onéreux pour du travail supplémentaire (ndlr : une sorte d'aide aux devoirs avec des cours dont les matières sont choisit selon les lacunes, cela peut aller jusqu'au lendemain matin très tôt). Cependant, là encore, il y avait un nouveau problème. Min-Su était encore hors du sentier. Et cette fois-ci le chemin des autres étaient surmonté de grands grillages qu'il n'arrivait pas à franchir. Il les voyait aglutiner les uns sur les autres dans le chemin étroits, se marchant dessus et se poussant, certains même tiraient ceux qui étaient devant pour gratter de la place. De temps en temps, le passage était bloqué par un portail et un adulte qui choisissait l'ordre de passage, tout le monde s'y pliait. Min-Su était dehors, il ne pouvait pas rentrer dans le sentier, malgré tout les efforts qu'il pouvait fournir. Alors quand il essayait, les élèves se stoppaient pour le regarder et lui lancer des cailloux, tout pour le garder en dehors du sentier. Il était différent, trop pour avoir une place dans le sentier. Les autres avaient peur, alors ils préféraient ne pas lui donner de chance. Et quand venait l'heure du passage, il se retrouvait devant des arbres très proches les uns des autres, devant se faufiler entre les branchages crochus qui marquaient sa peau de stigmates et de larmes. C'était sa vision de la situation. Sa vision face au harcellement de ses camarades et face aux punitions des professeurs. En Corée ce genre de situation était malheureusement très courante, il y avait pratiquement toujours un élève qui devenait la cible des autres et aucune mesure n'était prise. Les adultes savaient, mais ne faisaient absolument rien sauf si la famille était du genre à beaucoup payer pour l'école. Mais son père trouvait que c'était la meilleure solution pour en faire un homme. De plus, il fallait prendre en compte que les punitions des professeurs étaient des sévices corporelles, choses complètement légales même les parents avaient le droit de frapper leurs enfants (ndlr : Les mentalités changent heureusement, après plusieurs années à le mettre en place, en 2019, c'est devenu interdit.). Min-Su se prenait donc souvent des coups en guise de punitions. Chaque note jugé pas assez bien, il avait le droit à une sanction.
Bercé depuis toujours dans la religion qu'était le christianisme, on essayait de le transformer en parfait petit mouton. Mais de mouton, il n'avait jamais été et il risquait de ne jamais l'être. C'était un enfant sceptique et loin d'être naïf. Il se posait beaucoup de questions et il trouvait très bizarre de croire en une entité supérieur qui pouvait tout contrôler. Car s'il était tout puissant et les avait tous créer, pourquoi diable, sa vie était un véritable enfers ? Mieux encore, n'avait-il pas un peu foirer sur sa fabrication, il avait lu la notice à l'envers ou quoi ? Non parce que là, il était franchement pas normal. Autant physiquement que mentalement. Il ne fallait pas le prendre pour un idiot, il avait déjà eu des bains avec son frère. Il savait qu'il n'était pas complètement un garçon. Il avait l'impression d'être un attarder à ne pas réussir à apprendre par cœur une leçon qui ne l'intéressait pas, mais être capable de savoir un grand nombre de noms de papillons sur le bout des doigts. Il y avait 120 000 à 150 000 espèce différentes ! À quoi cela allait lui servir de savoir ça ? Pas grand chose sûrement. En tout cas, tout ça pour dire qu'on ne lui avait pas demander son opinion sur la religion. Nop, on lui avait donné des cours de catéchisme - trés barbant - et puis on l'avait envoyé faire sa communion. Après tout si toute la famille était là-dedans, il était obligé d'y être aussi. Tsss, il n'aurait donc aucun dimanche à pouvoir roupiller tranquillement ?
Le passage au collège n'avait pas été de tout repos, loin de là même. En primaire, les gamins étaient plus des anges à côté des grands. Non, le harcellement n'était pas derrière lui, il en avait toujours parce que Min-Su était toujours pareil. Cela ne le forgeait pas, cela ne faisait que l'enterrer toujours plus profondément. Il se noyait un peu plus chaque jour et les pensées noires venaient le torturer durant les nuits blanches. L'angoisse au ventre, rasé les murs, tout faire pour être invisible. Il s'en prenait toujours plein la poire que cela soit à l'école ou à la maison. Il n'était jamais bien.
Ah si seulement, il n'y avait que la pression scolaire et sociale. Non, il avait fallut que vers ses quinze ans (16 ans coréen), alors qu'il débutait au lycée, il s'était rendu compte de son attirance envers les garçons. La religion le lui interdisait, hors comme il n'y prêtait encore moins d'attention qu'avant, juste le minimum pour faire plaisir à sa famille, Min-Su ne se mettait pas de barrières. Et forcément, il se faisait curieux. C'était à son hagwons qu'il continuait d'aller jusqu'à trois heures du matin qu'il avait fait la rencontre d'un jeune adulte étranger. Naïf de ce genre de relation, il s'était laissé attiré par son sourire et ses mots. Cela faisait tellement de fois qu'ils se croisaient, tout deux dans cette même rue. La nuit était toujours là et son étranger avait un accent occidentale tellement mignon. C'était un crush, pas le grand amour. La toile s'était tissé, Min-Su avait été prise dans celle-ci, le beau étranger mordant son cou pour le vider de son sang. Perdu et déboussolé, il n'avait pas vraiment compris que l'homme lui faisait boire de son nectar carmin.
Il s'était réveillé un peu plus tard dans la ruelle. Étrange sensation, tout était bizarre. Min-Su était rentré chez lui, ne comprenant pas tellement ce qui venait de lui arriver. Sur le chemin du retour l'adolescent s'était mordu la lèvre et la langue plusieurs fois à sang en plus d'avoir super faim. Il s'était rendu compte que ses canines supérieures et inférieures étaient devenus plus pointues. Arrivé chez lui, il n'avait pas cessé de manger tout ce qui lui passait sous la main, mais rien n'y faisait. Dans sa précipitation, il avait arraché la porte du frigo en espérant trouver une denrée qu'il n'avait pas encore mangé. Le bruit avait attiré ses parents, son frère logeant sur le campus universitaire. Il y avait eu un blanc, sa mère se demandait si le frigo était trop vieux, mais le regard de son père... C'était tellement étrange. Il semblait culpabiliser sur quelque chose. Son paternel s'était approché de lui, prenant un couteau. Min-Su avait fermé les yeux, anticipant un coup de sa part. Mais, il avait finit par ouvrir les paupières sur un bras tendus où une coupure faisait perler du sang. Pris par un instant macabre qu'il ne se savait doté, il avait bu ce nectar inédit, comblant sa faim. Et il s'était rendu compte que depuis son réveil dans cette ruelle, il avait arrêté de respirer.
Son père l'avait séparé de son bras, mais il avait encore faim. Sans qu'on ne lui dise la moindre chose, sa mère l'avait remplacé en se coupant à son tour. Une fois sa faim passé, tous trois assis sur le sol froid de la cuisine, serré les uns contre les autres, son père avait fait quelques révélations sur son métier. Depuis 2001, le N.I.S, notamment le département de Jung-Ho faisait partie de la W.E.F, traquant les créatures surnaturelles pour une extermination complète. Étant en haut de la hiérarchie, c'était lui qui donnait les ordres de mission. Il avait fait tuer bon nombre de créatures dont des vampires. Il y avait peu, il avait reçu des menaces de représailles. Son père expliquait par ces mots que la transformation de Min-Su était le résultat de cette menace dont il n'avait pas compris les teneurs à cette époque. Car c'était bien ce qui lui était arrivé. Il était devenu un vampire.
Quand bien même, l'éducation de son père n'était pas la plus parfaite, à aucun moment il ne souhaitait faire tuer son propre fils qu'il aimait. Déjà, il aurait du passer par sa femme et il en serait ressorti castrer. La fuite n'était pas possible, seul, Min-Su allait droit dans une tombe. Il n'était qu'un adolescent. Il ne pouvait pas continuer à faire semblant et aller en cours à cause de l'astre solaire. Alors sa mère avait eu une idée, il suffirait de le cacher dans la cave. Dit comme ça, ce n'était pas très glamour, en plus elle n'était même pas aménager. Et en parallèle, ils allaient porter le deuil officiellement.
C'était ce qu'ils avaient fait, sans mettre dans la confidence l'aîné ni le reste de la famille. Ils avaient fait passé sa mort pour un suicide. Dans un premier temps, Min-Su était resté sur un lit de camp tout au fond de la cave qui était assez grande. Puis ensuite, ses parents avaient acheté de quoi aménagé la dite cave. Le but étant de couper celle-ci en deux, pour en faire une partie à Min-Su qui serait accessible via un passage secret. Officiellement, seul le paternel faisait les travaux tout seul. Officieusement, Min-Su s'y mettait à cœur joie h24. Durant ce temps, ses parents le nourrissaient à tour de rôle. Les travaux terminés, la partie ouverte au public était un atelier de peinture/dessin pour sa mère. Ainsi cela évitait d'avoir des invités par ici. La partie de Min-Su était accessible par une toile, elle était insonorisé et composé d'un coin sanitaire et d'un coin chambre. Pour l'occuper et l'éviter de le faire sortir, ses parents lui avaient acheté des ordinateurs, jeux vidéos et une télé. Les achats étant fait discrètement et pas d'un coup pour éviter de trop attirer l'attention. La famille du côté de son père étant grande, l'on pouvait aisément penser que c'était pour ses neveux dans le cas où on fouillait les transactions. Min-Su pouvait aussi commander différentes choses par le biais du compte de ses parents bien qu'il faisait attention. Ne faire que jouer n'avait pas duré bien longtemps pour l'ennuyer, à peine quelques mois. Alors il s'était mit à apprendre des choses, comme de nouvelles langues ou encore à dessiner sur une tablette graphique. Mais surtout le codage et tout ce qui touchait de prêt ou de loin à la technologie. Bien que vivant exclusivement à l'intérieur, il lui arrivait de faire un petit saut dans le jardin à l'abri des regards, la cave étant accessible à la fois de l'extérieur mais aussi de la maison. Il lui arrivait donc souvent de s'asseoir en haut des marches et profiter d'un peu de soleil jusqu'à sentir qu'il devait retourner dans les ténèbres.
Au bout d'un an à se nourrir sur ses parents, Min-Su avait souhaité un autre moyen. En effet, il avait de plus en plus peur pour leur santé et il avait clairement besoin de plus pour ne pas être tout le temps affamé. Un peu réticent, à le laisser chasser lui-même ses proies, ils avaient finit par accepter en leur jurant d'être prudent. Et c'était ce qu'il faisait, lentille de couleur, camoufler de noir, il s'attaquait aux SDF. Il faisait attention à ne pas les tuer. Cependant, il était en proie à de la culpabilité de s'en prendre à des personnes innocentes. Cela l'avait naturellement conduit vers son ancien établissement scolaire et il avait été à deux doigts d'attaquer un de ses anciens harcelleurs. À la place de faire une chose aussi stupide, Min-Su s'était dit que Séoul devait receler de criminels que la justice ne pouvait ou ne voulait pas condamner. Personne ne lui en voudrait de s'en nourrir, voir d'en tuer. Alors, il avait jouer aux détectives sur le net, plongeant dans le darkweb, faisant des rencontres d'autres justiciers de l'ombre de part le monde. Violeurs et pédophiles impunis, voilà ceux qui étaient devenu ses proies. Il leur tendait des pièges pour les attirer dans sa toile et les vider de leur sang. Min-Su faisait attention à ne pas les tuer tous au même endroit. Et des fois, il allait directement chez la personne. Son pseudo qu'était Asmodeus était tout trouver. En plus de ses proies, il trouvait via des applications des bras charnels pour l'éteindre durant quelques heures. Il ne s'en nourrissait pas. C’était sa vie privé et il n'en parlait pas avec ses parents.
Jouer les justiciers de l'ombre avait finit par s'étendre, notamment en arrivant à pirater le compte de son père. Ayant accès aux interventions sur le seuil coréen, il n'avait pas pu résister au fait d'aider les créatures surnaturelles, lançant des alertes. Il avait par la même chose fait des copies de divers documents. Il remontait les tentacules de la pieuvre qu'était la W.E.F, complétant un organigramme et trouvant les noms des agents présents en Corée. Il s'infiltrait de compte en compte. D'autres tentacules, d'autres pays, tel que le Japon, la Chine, le Royaume-Uni... Ce n'était pas en mois qu'il fallait compter ce fastidieux travail, mais bien en année.
Durant ses investigations, il était tombé plus d'une fois sur l'existence d'un groupuscule soit-disant terroristes. Evidemment, ce n'était pas le cas, c'était sans contexte le camp des créatures surnaturelles duquel il faisait partie de part son immortalité. C’était une porte de sortie au cas où il en aurait besoin un jour, il y gardait sous le coude.
Et cette échappatoire avait finit par être utile en février 2021. En effet, par un concours de circonstances, Min-Su avait croisé le chemin de Min-Sik lors d'une chasse. Son grand-frère qui faisait partie de la W.E.F. Son grand-frére chassait un autre vampire du coin et par hasard, une proie de Min-Su se trouvait pas très loin. Leurs regards s'étaient accrochés et en voyant le dégoût sur les traits de son ainé, il avait compris qu'il devait fuir de toute urgence. Encore heureux, son frère était pris par l'autre vampire. De ce fait, il avait lamentablement fuit, il était rentré chez lui pour faire son sac. Il ne pouvait pas resté ici, cela ne ferait que mettre en danger ses parents. Car à tous les coups, son ainé allait venir par ici. Il devait donc effacer ses traces. Min-Su avait récupéré ses différents fichiers et logiciels sur des clefs, prenant tout ce qui pouvait lui être utile (oui, ses lentilles, c'était important !). Il avait eu le temps de prévenir ses parents puisqu'ils étaient à la maison. Il n'avait néanmoins rien dit sur où il allait, lui-même ne sachant pas exactement.
Min-Su avait provoqué la fameuse rencontre, bien que cela ne soit pas des plus simple pour être repéré par le bon camp, mais pas par le mauvais. Et miracle, il savait maintenant le nom de l'organisme : C.A.T. Il n'avait pas joué les ignorant bien longtemps, offrant sans rechigner le fruit de ses recherches sous la forme d'un stylo quatre couleurs qui cachait en son intérieur une clé usb (pas besoin de mot de passe). Ils avaient été relativement surprit de comprendre de quoi il en retournait exactement comme informations. Ce n'était pas tout les jours qu'une telle chose se produisait. Surtout qu'il demandait rien en retour mise à part d'être embarquer pour squatter la base. Oui, okay, c'était bizarre. Il avait juste récupéré les informations par envie de faire quelque chose de captivant, en plus il avait été assez curieux de savoir jusqu'où il pouvait remonter. Et comme il n'allait sûrement pas pouvoir continuer, autant que ses recherches puissent servir à quelque chose. Comprenant qu'il ne pouvait pas savoir où la base se situait, il s'était laisser endormir après avoir fait jurer aux membres de ne pas fouiller ses affaires ou pire, en égarer.
Caractère :
Min-Su est de nature calme, le genre qui préfère snober que d'exploser en colère. Le vampire est un peu, bon d'accord, clairement flemmard. La flemme c'est genre son ombre. En fait cela dépend de ce qu'il fait. Si on lui demande de trop marcher sans récompense, il se transforme en zombie. Il vaut mieux ne pas être presser en plus il déteste quand on le pousse à accélérer. Par contre, si c'est en rapport avec le bricolage et/ou l'informatique là, il est chargé à bloc. Les fesses sceller à une chaise (si pas de roulettes, il va s'en installer) en face d'un ou plusieurs pc, il peut y rester des heures avec peu de déplacement. Quand il est dans un projet, il ne fait pas attention au temps qui passe et peut se négliger. Il ne possède pas une once d'ordre dans tout son être. Il fou le bordel où qu'il passe. Ses affaires formes des piles précaires. C'est une véritable chasse pour trouver le moindre truc. Enfin, pour quelqu'un d'autres parce que Min-Su sait très bien où il a mit tel objet, en tout cas il sait se repérer dans son foutoir.
Son intelligence fait de lui un être atypique dont la réflexion peut paraître bizarre ou complément disproportionnée surtout quand il part dans des hypothèses farfelues. Observateur, il possède une analyse et une déduction vis-à-vis des situations plutôt complexe ainsi que particulière. Sa curiosité peut être aussi grande que petite vis-à-vis des situations et de son état d'esprit. Il préfère de lui-même chercher à apprendre quelque chose que d'avoir un sujet imposé. C'est bien simple quand sa curiosité est trop mince, cela ne l'intéresse pas suffisamment pour être retenue. Hors, cela arrive souvent quand on le lui impose. Il fait des tonnes de trucs en même temps pour la bonne raison qu'il a du mal à se concentrer sur un truc à la fois, sinon il commence à s'en lasser et à s'ennuyer. Alors oui, il peut mettre du temps pour finir un projet, mais au moins il ne l'abandonne pas définitivement (il y revient toujours, même si c'est un an après).
Un chouia pervers, il peut voir des allusions et double sens alors que ce n'est pas le but premier. Il possède un humour douteux et sombre qui peut rendre mal à l'aise les autres. Bien que possédant une certaine maturité, Min-Su reste joueur et par moment enfantin, aimant bien s'amuser avec les jouets.
Ses émotions ont toujours eu des hauts et des bas pour un oui ou un non. Hypersensible et excessif, il peut facilement être blessé tout comme il peut bouder dans un coin. D'un autre sens, il lui suffit juste de penser à quelque chose pour se mettre dans l'état d'esprit associé en un temps record ce qui l'aide assez pour jouer la comédie puisqu'il ressent vraiment les émotions qu'il veut jouer ! Si bien que se calmer est un peu compliquer... Larme de crocodile, non, c'est de vraies larmes, mais pas pour le même contexte.
Amours/ami(e)s :
L'amour avec un grand A est un terrain encore inconnu pour l'oiseau de nuit. C'est plus simple de se trouver un partenaire via une application ou directement en boîte de nuit pour vivre quelques folies charnelles. Oui, UN. Min-Su n'est attiré que par les courbes masculines. Bon, il lui est arrivé plus d'une fois de s'heurter à un refus à cause de ce qu'il avait à l'entre-jambe, mais généralement, les hommes veulent tester ce genre d'expérience. Ses seuls amis, c'est des pseudo sur internet sans aucun véritable visage si ce n'est des avatars virtuels. Aucune rencontre dans la vraie vie, juste des compatriotes hackers, d'un peu partout dans le monde. À présent, couper de la wifi, ce n'est pas demain qu'il va pouvoir renouer contact. Mais bon, personne ne va s'inquiéter, car chacun sait que si on ne donne pas de signe de vie, c'est soit on est en prison, dans une tombe ou alors qu'on fait le mort.
Physique :
Min-Su possède l'apparence d'un adolescent de quinze ans n'étant pas bien grand puisqu'il ne fait que un mètre cinquante-cinq pour un poids de trente kilos à peine. Assez androgyne, il peut être compliqué de le genrer. Une fille ou un garçon ? Telle est une question que la plupart du temps les gens se posent, comme si c'était LA chose la plus importante au monde.
Un visage mignon dont le nez pointe le ciel, surplombant une bouche fine. Ses yeux sont naturellement noires comme la grande partie des asiatiques, ce qui ne l'empêche pas d'avoir recours à des lentilles. Ses cheveux légèrement long sont noirs dont quelques pointes ont été victimes de la fantaisie de leur propriétaire, revêtant de la teinture bleu foncé. Ses oreilles sont percés à plusieurs endroits, le faisant revêtir des boucles et autres piercing.
Physiquement parlant, Min-Su possède un mélange subtile des deux sexes entre les jambes. Niveaux hormones, c'est tout autant un fouillis. Son torse est plat, sa pomme d'adam n'est que peu sortis et il est imberbe. Sa voix n'est pas très grave et on peut souvent le confondre pour une fille. Sincèrement ? Il s'en fou royalement.
Crédit :
RIP2_ (merci Léanne pour l'avoir trouvé !)
Signes particuliers :
• Min-Su connait quatre langues, soit le coréen, le japonais, le chinois et l'anglais. Il ne possède pas d'accent. Dans une moindre mesure, il sait user de la langue des signes.
• Il possède tout un panel de lentilles aux couleurs plutôt originales. Sa couleur favorite étant le violet, il est donc très courant de le voir avec cette couleur. Il porte aussi souvent des collier de cuir de type ras-le-cou avec des chaînes et autres décorations. Il aime bien les vêtements et accessoires gothiques !
• Son écriture est pratiquement illisible ainsi que disgracieux, encore heureux qu'il arrive à se relire.
• Il a une tablette graphique qui le quitte rarement, on peut le voir souvent la tripoter par moment.
• Féru de bricolage et d'informatique, Min-Su ne se déplace jamais sans son porte-clé qui est composé d'un flocon en métal et de sept mousquetons, le tout est accroché à sa taille. Le flocon est un tournevis multifonction qui permet de viser/déviser tout un tas de vis et embouts aux tailles et formes variés, tout en étant aimanté, il possède un fermoir relier au porte-clé. Les septs mousquetons ont des couleurs différentes : bleu, noir, blanc, vert, orange, rouge et violet. Ce sont en réalité des clés usb avec une très grande mémoire aux usages variés, dont certaines possèdent des logiciels, tandis que d'autres semblent en apparence vierges. Même si cela ne peut pas se voir de prime abord, la totalité nécessite des manipulations et/ou mot de passe pour avoir accès au contenu. Remarque : les logiciels présents ne permettent pas d'avoir accès à internet et fonctionnent très bien en circuit fermé. La plupart, c'est pour du dessin, codage, musique et autres trucs du genre comme par exemple des logiciels pour créer un jeu dont il a quelques ébauches dessus dans un désordre organisé. Il a évidemment des logiciels de piratage et de virus, caché quelque part, mais chut.
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