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 La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions

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Vivian
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MessageSujet: La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions   La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions EmptyMer 15 Juil - 18:13

Vivian avait bien protesté avant qu’on lui administre le sédatif mais c’était le protocole qu’on lui avait dit. Elle détestait ce genre de narcotiques. Oh, bien sûr, elle en avait elle-même donné à plusieurs victimes lors des années folles mais c’était justement puisqu’il est plus facile de prendre avantages de quelqu’un si elle est complètement inerte. Vivian n’était toujours pas certaine de faire confiance à la C.A.T. malgré leur aide inespéré lors de l’attaque de la W.E.F. Par ailleurs, on ne lui avait pas administré de façon très douce non plus. L’agent devait être tout aussi agacé par les plaintes de Vivian qu’elle l’était de devoir se retrouver endormis et vulnérables avec tous ces étrangers.

S’étant assoupis sur le lit aux côtés de Ben, elle fut surprise de se sentir sur un lit moelleux à nouveau. Peut-être que tout ça n’était qu’un mauvais rêve ? Elle étendit son bras à la recherche de Ben; rien. Celui-ci tomba dans le vide. Non s’était vrai. Tout était fini. La bande, la villa dans l’Upper East Side… Ben… Une larme solitaire roula sur sa joue. Elle l’essuya promptement avec le revers de sa main, contemplant le vide ou aurait dû se retrouver celui qu’elle aimait tant.

Vivian se redressa en position assise dans le lit. La salle tout autour d’elle était d’un blanc immaculé, du plancher jusqu’au plafond. La décoration n’était pas aidée par les luminaires au néon qui crachait tout autour une lumière blanche perçante. Vivian fronça les sourcils et plaça une main au-dessus de ses yeux. Elle avait l’habitude se réveillé dans un environnement considérablement plus sombre. De son autre main, elle fouilla dans son long manteau noir. Elle saisit un étui à cigarette en argent et un petit briquet sur lequel des motifs baroques avait été gravés minutieusement. C’était un cadeau de Al Capone, elle ne l’avait jamais rencontré directement mais c’était sa façon de lui montrer son contentement face à son travail de distribution pendant la prohibition américaine.

Elle ouvrit l’étui et compta 3 cigarettes blanches. Il n’y avait probablement pas de tabagie ici, peut-importe où était « ici ». Elle porta une cigarette à sa bouche l’alluma. Elle déposa l’étui et le briquet sur l’oreiller. Vivian se leva doucement du lit, anticipant les effets du sédatif sur son corps. Ses petites bottines à talons claquèrent sur les tuiles. Elle était seule dans la grande pièce blanche, même les meubles semblaient désolés d’avoir si peu de compagnie. Vivian regret-elle son choix ?

Elle aperçût, quelques lits plus loin, une petite bibliothèque toute simple sur laquelle traînait plusieurs ouvrages massifs aux reliures peu invitante. Elle reconnaissait se genre de livre, elle en avait elle-même consulté plusieurs lorsqu’elle était à John Hopkins. La bibliothèque était entièrement stockée de livres médicaux. Ceux-ci semblaient, cependant, en bien piètre états. Certains nouveaux arrivant s’en était-il servi comme projectile lors d’un moment de panique ?

Pour éviter de penser à Ben et à tout le reste, Vivian commença à lire les titres de ouvrages à voix haute entre deux bouffées de cigarette. Un livre attira son attention:
« The Lupus Book: A Guide for Patients and Their Families ». La vampire ne put s’empêcher de laisser un petit rire glisser entre ses lèvres. Les créatures dites « magiques » pouvait avoir le Lupus ?

« It’s never lupus », marmonnât-elle pour elle-même. Sa cigarette s’éteignit entre ses doigts. Elle retourna donc vers le lit pour s’en allumer un autre.


Les étudiants en médecine chérissaient ces livres. Elle s’en était elle-même procurer plusieurs qu’elle avait stocker dans son salon dans l’appartement du Midtown. Elle les feuilletait à temps mort à la recherche d’un terme médicale ou une série de symptômes ressemblant à son vampirisme. Elle n’avait pourtant rien trouvé de même plus ou moins ressemblants à part protoporphyrie érythropoïétique mais cela n’expliquait toujours pas qu’elle ne vieillissait pas et qu’elle semblait immortelle. Vivian trouvait plusieurs aspects de sa personne particulièrement fascinants mais sa condition tout particulièrement. Sa capacité de pouvoir en créer d’autres de son espèce par transfusion sanguine était, pour elle, le summum de l’incompréhensible.

Dû à son âge avancé, plusieurs plus jeune vampire s’était tourné vers elle à plusieurs reprises à la recherche de réponses à leur questionnement. Elle n’avait jamais su quoi leur répondre mais avait plus souvent qu’autres choses blâmer une intervention divine ou un privilège luciférien insoupçonné. Peut-être que les habitants de la C.A.T. auraient des réponses à ses questions ? Que s’attendait-ils exactement en échange de sa pitance?

Vivian repensait à ses nouveaux arrivants qui avait maltraité les livres médicaux. Plus les minutes avançaient plus elle comprenait leur sentiment. Si elle n’avait pas peur d’être prise pour une dérangée, elle aurait probablement elle aussi, commencé à lancer des livres sur le mûrs ; au minimum pour essayer d’attirer l’attention du comité d’accueil qui commençait à se laisser désirer. Elle s’installa sur le lit avec sa cigarette, les yeux fermés, à penser à n’importe quoi pour ne pas penser à Ben.
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MessageSujet: Re: La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions   La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions EmptyJeu 16 Juil - 0:08

Ce message est posté par Monsieur Anderson

Monsieur Anderson était quelqu’un de ponctuel. Il s’agissait là d’un acte de respect. Que l’on soit mortel ou que l’on ait l’éternité devant soi, il était inconvenant d’imposer à une autre personne d’attendre. Lui-même, étant un homme très occupé, se trouvait irrité lorsqu’il devait prestement réorganiser son horaire suivant un manque d’organisation dont il n’était pas le responsable. La vie n’est pas quelque chose que l’on peut mettre sur pause à sa convenance et le temps perdu est parfois, malheureusement, irrattrapable.

Étant d’un naturel extrêmement calme, monsieur Anderson n’exprimait certes pas son aversion pour le manque de ponctualité de façon aussi... manifeste... que Gustave, le chef des elfes. Il comprenait néanmoins son collègue. Ainsi, lorsqu’on lui annonça, en retard, que la mission destinée à ramener Vivian avait été réalisée avec succès et que la vampire était en salle de réveil depuis suffisamment longtemps pour être réveillée, monsieur Anderson fut contrarié. Cela se remarqua par ses lèvres pincées, mais il n’en dit rien pour l’instant et se contenta de remercier rapidement Jalya d’être venu le prévenir, avant de prendre la direction de la salle de réveil. Il investiguerait sur ce manquement plus tard, puisqu’il était déjà en retard, vraisemblablement.

L’odeur de la cigarette lui parvint avant qu’il n’ait ouvert la porte et le chef des vampires fronça les sourcils. N’avait-on pas fouillé la nouvelle venue, avant de la laisser seule ?

L’abrégé du dossier de Vivian en main, monsieur Anderson entra dans la salle de réveil. Refermant la porte derrière lui, il avisa le mégot de cigarette abandonné sur le sol et se dirigea vers le lit adjacent à celui où Vivian était installée, de toute évidence éveillée avec une seconde cigarette entre les doigts. Il s’arrêta au pied du lit inoccupé et y déposer le mince cartable noir qu’il tenait. Il en connaissait déjà le contenu et ne l’avait amené qu’au cas où.


« Bonjour. Je me nomme Anderson. Je suis la personne en charge de notre population de vampires. », se présenta-t-il d’un ton posé.

« Bienvenue à la C.A.T... Vivian ? Ou préférez-vous une appellation différente ? », demanda-t-il ensuite, courtois.
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MessageSujet: Re: La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions   La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions EmptyJeu 16 Juil - 20:39

Une porte s’ouvrit doucement à l’autre bout de la pièce. Vivian ouvrit un œil, intrigué. Un homme entra et, sans un mot, avança en sa direction. Vivian suivi l’homme du regard. Celui-ci s’arrêta au pied du lit face au sien et y déposa doucement un mince cartable noir. Que pouvait contenir celui-ci ? Un guide explicatif sur les fondements de l’organisation ? Ou était-ce son dossier personnel ? Non, impossible. Celui-ci semblait bien trop peu petit.

« Bienvenue à la C.A.T... Vivian ? Ou préférez-vous une appellation différente ? »

La vampire ferma ses yeux et pris une dernière bouffée de sa cigarette avant de répondre :
« Non, Vivian est suffisant. »

Vivian éteignit son mégot entre son pouce et son index. Visiblement, comme la plupart des endroits depuis les années quatre-vingt, cette pièce manquait grandement de cendriers. Si elle n’avait pas hésiter à lancer le premier mégot sur le sol, sous le regard de son nouvel interlocuteur, elle sentit une petite gêne et le rangea dans la poche de son manteau. Le vampire glissa ses jambes hors du lit et leva en un grand mouvement gracieux. … Les mains croisées sur l’estomac, le dos droit et le menton levé; son pas était délicat, confient et régulier tandis qu’elle approcha le vampire, lui donnant presque l’air de flotter.

Vivian étudia du regard, de la tête aux pieds, Monsieur Anderson. Il était d’apparence plus vieux qu’elle mais elle aurait pu difficilement discerner d’un seul coup d’œil son âge réel. Il semblait pondéré et être d’un très grand sérieux. Elle se méfiait de ceux qui, comme elle le faisait en ce moment même, semblait se donner des airs immuables.

Vivian plongea son regard bleu glacé dans les yeux de Monsieur Anderson avant de lui tendre poliment la main.
« Ravis de faire votre connaissance Monsieur Anderson. » dit-elle d’une voix calme. Elle reprit sa main et la posa à nouveau sur ton estomac et inclinât doucement sa tête vers la droite comme pour signaler une interrogation à venir.

« Pardonnez mon interrogation, mais la première fois que j’ai eu contact avec votre organisation un autre individu s’est dit en charge de votre population de vampires. Blond, avec des airs de bambin ? »

Toujours bien droite, Vivian détourna son regard vers la bibliothèque à nouveau.  N’ayant jamais eu de contact avec monsieur Anderson, elle ne savait pas trop à quoi s’attendre. Il valait mieux poser les bonnes questions, faire bonne impression et définir comment elle pourrait tailler sa propre place dans l’organisation. Elle n’avait jamais toléré, depuis au moins 600 ans, d’être un simple subordonné à un ordre plus grand.

« Perdre ou voir un changement de chef de race doit-être une chose bien terrible en ces lieux. Je n’ai jamais rencontré de vampires qui aimaient le changement, et ce - comme vous le savez probablement déjà – plusieurs centenaires sur ce bas monde. Moi de même si je peux l’admettre. C’est d’ailleurs pourquoi je m’assure plus souvent qu’autrement d’être en contrôle complet sur une situation. »

Vivian étouffa un petit rire polie : « Bien contrairement à cette situation mais je crois que c’est inutile de le spécifier. »

La vampire se tourna à nouveau vers monsieur Anderson mais d’une façon un peu plus brusque cette fois; envoyant les pans de son manteau tourner autour d’elle d’une façon fâcheusement plus dramatique que la situation le demandait. « Comment est établit votre structure de leadership au sein de l’organisation Monsieur Anderson ? »  

Elle avance à nouveau vers son interlocuteur, un demi-sourire sur les lèvres.
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MessageSujet: Re: La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions   La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions EmptyVen 17 Juil - 0:01

Ce message est posté par Monsieur Anderson

Tel que l’indiquaient les informations de la C.A.T. sur Vivian, il s’agissait d’une femme sûre d’elle. Monsieur Anderson le constata rapidement, tant dans ce que la vampire exprima que dans le langage non-verbal qui l’accompagna. En soi, ce trait de caractère n’était ni bon ni mauvais et le chef des vampires n’en tirait aucun apriori. Il était néanmoins un peu étonné du flegme qu’elle affichait, sachant les circonstances malheureuses qui entouraient sa capture. Cette froideur était peut-être le résultat d’un détachement émotif dû à l’âge, ou bien une simple mise en scène. Sans avoir la réponse à cette question, le dossier de la vampire mentionnait l’apparent détachement de celle-ci. L’étonnement était tout de même là.

Monsieur Anderson accepta de serrer la main tendue, tout comme il accepta poliment de subir l’évaluation visuelle de Vivian. Il pouvait difficilement lui reprocher d’être méfiante. Il aurait même pu être soulevé que ce comportement était à encourager, chez elle.


« Pardonnez mon interrogation, mais la première fois que j’ai eu contact avec votre organisation un autre individu s’est dit en charge de votre population de vampires. Blond, avec des airs de bambin ? »

« Azari, la personne à qui vous faites référence, à résigné son poste de dirigeant en 2012 et je le remplace depuis. », renseigna aimablement monsieur Anderson.

Il aurait pu enchaîner dans les explications des fondements de la C.A.T., mais Vivian n’était absolument pas une vampire novice et monsieur Anderson préféra donc d’abord la laisser poser ses questions. Il ne voyait pas l’intérêt qu’il aurait eu à la paterniser. Il devait l’accueillir à la C.A.T. et assurer son intégration dans la structure de l’organisation (notamment quant au respect des règlements en place), mais n’avait probablement pas besoin de l’encadrer sur les implications de la vie de vampire et peut-être pas non plus sur l’existence des autres races.


« Comment est établit votre structure de leadership au sein de l’organisation Monsieur Anderson ? », demanda-t-elle, après avoir avoué, pour qui savait lire entre les lignes, être inconfortable face au peu de contrôle qu’elle avait sur la présente situation.

« Bien que la C.A.T. regroupe un grand nombre de civils, nous fonctionnons d’abord comme une entité militaire, puisque ce qui nous unis est, avant tout, le besoin de défense contre un ennemi commun, la W.E.F. À cet effet, notre leadership est composé d’officiers généraux de chacune de races que nous hébergeons. Par ailleurs, toutes nos recrues ont à suivre un entraînement minimal pour leur permettre d’apprendre à se défendre et à survivre. Elles peuvent ensuite choisir de poursuivre cet entraînement afin d’appuyer nos efforts contre la W.E.F., ou se tourner vers des occupations de soutien à notre vie communautaire. »

Monsieur Anderson marqua une brève pause avant de décider d’enchaîner à son tour avec une question, puisque Vivian avait lancé le sujet :

« Vous avez démontré, au cours des décennies, un intérêt manifeste pour le leadership. Est-ce encore le cas ? », fit le chef des vampires sans laisser transparaître le moindre trace d’animosité ou de reproche dans le ton de sa voix.
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MessageSujet: Re: La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions   La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions EmptyVen 17 Juil - 16:41

Vivian fut surprise d’apprendre que l’enfant-vampire avait résigner. Résigner ? Qui résigne de son poste de la sorte ? C’était bien loin d’être coutume chez les vampires qu’elle avait fréquentée dans le passé. Quand un groupe de personne se tourne vers un meneur pour plusieurs décennies, celui-ci ne peut pas seulement claquer la porte. En générale, être à la tête d’un groupe de vampire c’était du tout ou rien. Rien étant, bien sûr, la mort définitive ; un peu comme ce qui c’était passé avec Rhian.  

La vampire étouffa un petit rire en baissant de la tête lorsque Monsieur Anderson mentionna l’entraînement obligatoire à la défense et à la survie. Après plus de mille quatre-cent ans d’existences, ce serait plutôt elle qui devrait l’enseigner. Elle était rendue une véritable encyclopédie de la cohabitation et de la survie avec les humains. Cependant, il était vrai qu’elle n’avait que rarement eu à sa battre avec quiconque L’entrainement pourrais donc se montrer un véritable atout pour elle. De plus, la structure militaire pourrait probablement lui convenir, du moins, si elle n’était pas vouée à se retrouver au bas complètement de l’échelle de grade. Les protocoles et le méthodisme étaient toutes choses lesquels elle avait la plus fastueuse appréciation. Après tout, c’est grâce à cela qu’elle avait pu mener à bon termes tous ses périples dans le passé.

De ce Vivian compris elle avait 2 choix ; se joindre aux forces de combats de la C.A.T. ou trouver une toute autre façon de participer et de contribuer au bien-être de la communauté. Bien qu’elle s’attendait à devoir participer à la vie communautaire pour rester à la base, Vivian ne savait pas trop en quoi elle pourrait être utile. Cependant, retourner à l’extérieur était entièrement non-envisageable pour l’instant. Elle n’avait donc pas le choix, elle devrait choisir, possiblement après ses premiers entraînements envisagea-t-elle. Peut-être que ses nombreux diplômes pourraient, enfin, lui servir à quelque chose d’autre que d’orner les murs de son bureau ?

L’idée de devoir faire face à la W.E.F. envoya un frisson parcourir le dos du vampire. Elle tenta de le dissimulé en tirant sur la manche de son manteau. Ben lui avait parlé de cette organisation lors de la formation vers les années 2000. Si, sa division du FBI à lui se chargeait surtout d’observation, d’enquête et du maintien d’une cohabitation saine ; eux était complètement en mode extermination. Pour ajouter au drame, ils s’étaient basés sur les données que Ben et ses collègues avaient soumis au département au fil des années.

Vivian n’avait, cependant, jamais compris pourquoi elle, les vampires et les autres créatures magiques se trouvaient sous observation et à risque d’élimination. Elle attribuait ce clash entre les espèces à une jalousie malsaine. Omis quelques-uns, Vivian avait un dégoût profond pour les humains depuis la persécution constante qu’elle avait connue depuis sa transformation. Les humains n’avaient jamais eu de tolérance pour ce qu’ils ne comprenaient pas. De plus leur fâcheuse habitude à lapider et détruire ce qui est différent d’eux avait agacer la vampire à plusieurs reprises au cours des dernières décennies. Finalement, elle était probablement à la bonne place.


« Vous avez démontré, au cours des décennies, un intérêt manifeste pour le leadership. Est-ce encore le cas ? » La question de Monsieur Anderson piqua Vivian. Son demi-sourire se tourna en un froncement de sourcils. N’avait-elle pas été assez claire dans ses précédentes interventions ?

Vivian retourna vers la bibliothèque qu’elle étudia un bref instant, une main apposée gracieusement sur sa bouche.

« Aimez-vous les livres Monsieur Anderson ? », dit-elle en saisissant un livre sur l’éthique médicale.  Elle le regarda quelques instants, traçant les lettres dorées qui parait la page couverture, puis le lança sur le lit.

- J’ai une affection particulière pour eux, plus spécifiquement les ouvrages des grands philosophes. Dans un de ses nombreux manuscrits, Lao Tseu a écrit : « Un leader excelle lorsque les gens savent à peine qu’il existe. Quand son travail est accompli, son objectif atteint, ils disent : on l’a fait nous-mêmes. » C’est généralement la façon dont j’accomplis les choses. Je suis une visionnaire d’abord et avant tout. On dit que là où il n’y a pas de vision, le peuple périt. Je m’assure, donc, de prodiguer cette vision.  

Vivian croisa ses bras et éleva élégamment sa main droite à la hauteur de son visage qu’elle utilisa par la suite comme d’un accotoir pour son menton.

« Qu’en pensez-vous Monsieur Anderson ? Croyez-vous que j’ai toujours un intérêt manifeste pour le leadership ? »

La vampire se déplaça lentement vers le lit et saisis dans ses mains son étui à cigarette et son briquet, prête à s’allumer une autre troisième et dernière cigarette.
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MessageSujet: Re: La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions   La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions EmptySam 18 Juil - 16:35

Ce message est posté par Monsieur Anderson

Vivian éluda la question. Cela aurait pu témoigner d’un élan de culpabilité, de gêne face à l’échec tonitruant qu’avait été sa dernière tentative de leadership, mais le discours pseudo-philosophique qu’elle offrit ensuite démontrait plutôt le contraire : de l’arrogance. Un trait de caractère dangereux, susceptible de la blesser autant elle que ceux qui l’entouraient, comme cela avait d’ailleurs déjà été démontré. La question de monsieur Anderson ne s’était pas voulue accusatrice, mais, au vu de la réponse obtenue, il apparaissait que le sujet devrait être abordé plus durement, car Vivian était une femme de toute évidence bercée d’illusions.

Le leadership de Vivian avait un côté impressionnant, puisqu’elle était parvenu à l’établir sur un groupe de ses semblables. Les vampires n’étaient pas des créatures sociables. Ils étaient naturellement, instinctivement, portés à chercher la solitude et les partenariats ne faisaient pas long feu. La C.A.T. représentait une exception, qui avait demandé (et demandait toujours) énormément de travail pour survivre. Le groupe dirigé par Vivian avait aussi été une exception. Les vampires qui l’avaient composé auraient assurément été de précieux atouts pour la C.A.T., ils auraient offert un exemple... Malheureusement, les mauvaises décisions de leur dirigeante avaient conduit à leur extermination par la W.E.F. Et cela ne lui inspirait que de l’indifférence ? Si telle était la ‘‘vision’’ dont elle se vantait, monsieur Anderson n’en voulait certainement pas une miette entre les murs de la base.


« Qu’en pensez-vous Monsieur Anderson ? Croyez-vous que j’ai toujours un intérêt manifeste pour le leadership ? », demanda-t-elle, gorgée de cette arrogance entretenue.

Comme lorsqu’elle lui avait demandé s’il aimait les livres, la question semblait rhétorique. Toutefois, elle offrait une opportunité d’aborder le problème d’outrecuidance de la vampire. Aussi, valait-il mieux répondre. Monsieur Anderson masqua la pitié que lui inspirait Vivian et lui répondit d’un ton professionnel :


« C’est ce que vos paroles suggèrent. »

Il laissa la vampire allumer sa dernière cigarette, ayant pu constater que l’étui était désormais vide. À quoi bon s’indigner maintenant, considérant qu’elle n’aurait de toute façon plus d’occasion de fumer ensuite ?

« Un intérêt inquiétant, sachant que cet attrait pour le leadership, de même que le désir que vous décrivez de passer pour une visionnaire, ont conduit à la mort de dizaine de nos semblables. Je ne doute néanmoins pas que la C.A.T. sera en mesure de vous aider à vous améliorer et que vous apprendrez beaucoup entre nos murs, si tel est votre souhait et que vos ambitions demeurent inchangées. », continua-t-il du même ton poli.

Le rôle de monsieur Anderson était avant tout de guider les vampires de la C.A.T., certainement pas de les juger. Son opinion personnelle sur Vivian était sans intérêt. Il lui offrirait le même soutien qu’à tous les Catiens. Ce soutient incluait de l’aider à travailler sur elle-même, idéalement.


« J'ai effectivement lu le Dao de jing. Peut-être vous souvenez vous aussi du passage où il est dit ''Mes paroles sont faciles à comprendre, pourtant personne au monde ne les comprend''. J'y vois un appel à l'humilité. Je crois que la vie est un apprentissage infini et que nous nous devons, en premier lieu, de reconnaître l'étendue de notre ignorance. Suivant cette logique, toute vision individuelle est imparfaite. Le rôle d'un leader ne devrait-il pas être de lier les gens et non de les guider ? Je pense qu'un vrai leader ne cherche pas à l'être, mais le devient par l'équité de ses actions. »

Et il ne doutait pas que Vivian avait le potentiel d’être une grande leader... si elle parvenait à admettre ses erreurs et à en tirer des leçons.
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MessageSujet: Re: La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions   La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions EmptyDim 19 Juil - 18:56

Le ton calme et posée de Monsieur Anderson troublait grandement Vivian. De la façon dont elle venait de s’adresser à lui, elle n’aurait pas été surprise de voir une étincelle d’animosité ou même un éclat d’émotion. C’était d’ailleurs ce que voulais le vampire. Si elle l’assommait un peu avec ses propos dure, peut-être qu’il la laisserait tranquille. À tout instar, le chef des vampires restait poli et de glace. Étais-ce une technique pour diffuser la situation ? Probablement mais pour l’instant cela fonctionnait sur Vivian.  

«Je ne doute néanmoins pas que la C.A.T. sera en mesure de vous aider à vous améliorer et que vous apprendrez beaucoup entre nos murs, si tel est votre souhait et que vos ambitions demeurent inchangées. » La vampire se refusa de répondre explicitement. Elle ne fit qu'un haussement d'épaule comme pour signifier "Pourquoi pas".

Elle tira sur sa cigarette anxieusement lorsque Monsieur Anderson mentionna la mort de leurs confrères. Bien sûr, elle se doutait qu’elle serait tenue responsable mais elle ne savait pas ce qui c’était passé explicitement. Est-ce qu’un membre de son clan avait parlé ? Étaient-ils observés ? Si oui, pourquoi la W.E.F. avait attendue qu’elle aille quittée la cache pour attaquer ?

La vampire s’assis sur le bord du lit, cigarette en bouche.
« Ce n’était pas supposé ce passé ainsi », soufflât-elle

- Je ne prétends pas être parfait. Seulement que j’ai fait de mon mieux. Je renchérirais, d’ailleurs, pour avoir vue plusieurs autres partenariats entre certains de nos confrères tourner au vinaigre que je m'en suis plutôt bien sortit pendant un bon bout de temps.

La vampire détourna son regard vers le mur blanc, pensive. Elle prit une courte pause pour peser ses mots et repris : « Nous étions organisés. Tout allait bien. Je n’avais aucune raison de croire qu’on pourrait être trouvé. Nous avions des horaires pour les sorties, des zones spécifiques pour se nourrir changeant fréquemment. J’ai montré à plusieurs à se nourrir sans tuer, à identifier les meilleures victimes. De plus, Ben connaissait des choses… »

Le vampire s’interrompis lorsqu’elle se surpris à mentionner son défunt amant. Elle baissa la tête avant de la remonter aussi tôt; ce n’était pas le moment de montrer une pointe de faiblesse.

«Je pense qu'un vrai leader ne cherche pas à l'être, mais le devient par l'équité de ses actions. »

Vivian ne pouvait, cependant, nier qu’il y avait un fond de vérité dans les propos de Monsieur Anderson. Après tout, elle ne s’était retrouvée à la tête du groupe qu’à cause de son âge et qu’elle avait elle-même transformer la majorité des membres. Plusieurs d’entre eux n’avait connue autre chose que la présence de Vivian. Par contre, elle ne pourrait jamais se l’avouer. C’était une question de fierté. Malgré la tournure horrible des évènements, elle était plutôt satisfaite du travail qu’elle avait réussi à accomplir sur près de cent ans.  

La vampire tourna sa tête par-dessus son épaule pour faire face à Monsieur Anderson. Elle prit une mine fort sérieuse et verrouilla son regard dans celui du chef.


« Ma vision était une vision de cohabitation d’abord et d’entraide par la suite. Par ailleurs, je n’avais aucune raison ou de preuves tangibles qu’ils auraient vraiment été mieux ici. Pardonné mon arrogance mais je n’ai encore aucune preuve que je serais « mieux » ici non plus. Vous devez comprendre ma méfiance, non ? Ils étaient MA responsabilité, j’ai fait ce que croyais mieux avec les connaissances que j’avais à l’époque. Si les choses étaient à refaire probablement que je prendrais une décision différente. »

Une idée plutôt sombre venait de germer dans l’esprit du vampire. S’ils voulaient la tenir responsable du massacre, pourquoi la C.A.T., n’avait-elle pas agit plus rapidement ? Ils avaient su la retrouver quelques heures après le massacre mais n’avait pas pu prévenir la décimation de toute sa bande; c’était l’effroyable conclusion que Vivian tirait de cette horrible expérience.

Ou est-ce que Ben les avait appelés dans un dernier élan ? La vampire caressa ses tempes avec ses mains. Elle ne savait plus quoi pensé ou croire. Le chef des vampires lui inspirait une pointe de confiance. De toute façon, il valait mieux établir un bon rapport avec l’homme devant elle, du moins un rapport non-hostile.  Vivian se leva à nouveau en écrasant sa dernière cigarette entre ses doigts.

Elle risqua une autre question à l’attention de Monsieur Anderson :
« Sommes tout, malgré ce que vous semblez considérez mes erreurs ou votre opinion de ma personne et de mes compétences, vous, savez-vous ce qui s’est passé cette fatidique nuit? »

Plusieurs questions hantaient Vivian. Étaient-ils tous vraiment mort ? Qu’était advenue le corps de Ben ? Est-ce que quelqu’un avait pensé à retourner sur place? La femme se sentait de moins en moins en contrôle et elle détestait ce sentiment d’insécurité grandissante de plus en plus.
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MessageSujet: Re: La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions   La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions EmptyLun 20 Juil - 0:29

Ce message est posté par Monsieur Anderson

Les paroles de monsieur Anderson parvinrent heureusement à leur fin et le masque d’arrogance de Vivian se fissura légèrement. Elle admit ne pas être parfaite, qu’elle avait fait de son mieux. Le chef des vampires n’en doutait pas et il était même d’accord avec les points qu’elle souleva ensuite, listant les réussites qui avaient découlées de son leadership. Il y avait du bon dans ce qu’elle avait fait, il aurait été ridicule d’essayer de le nier. Malheureusement, quelques mauvaises décisions avaient réduit à néant ce travail. Monsieur Anderson avait toutefois espoir que l’attitude actuelle de Vivian démontrait que ce ne serait pas en vain et qu’elle en tirerait des leçons. À commencer par l’importance d’être maître de son ego et non l’inverse.

Écoutant la vampire parler, monsieur Anderson s’appuya distraitement sur le lit à côté de lui, s’y retrouvant presque assis, signe qu’il se détendait légèrement, mais conserva son masque imperturbable. Vivian semblait avoir baissé sa garde et il était de bonne guerre de faire de même. Il aurait été hypocrite de lui demander d’être ouverte à ce qu’il disait sans lui rendre la pareille. Son intérêt n’était de toute façon pas factice. Il était, après tout, face à l’une de ses futures nouvelles élèves et il aurait fait un bien piètre enseignant s’il n’avait pas su écouter. En outre, cette élève avait plus de mille ans. Elle avait assurément des choses intéressantes à raconter, si elle acceptait de laisser tomber ses manières théâtrales et son comportement condescendant.


« Sommes tout, malgré ce que vous semblez considérez mes erreurs ou votre opinion de ma personne et de mes compétences, vous, savez-vous ce qui s’est passé cette fatidique nuit? », demanda-t-elle, en tuant sa dernière cigarette et en se levant à nouveau.

« Non. », répondit honnêtement le chef des vampires. Il détourna brièvement le regard, attristé à l’idée que, quelques années plus tôt, la C.A.T. aurait pu insister et réussir à sauver la vie de ces vampires. Mais ce n’était pas la façon correcte de faire les choses. Ils avaient tendus la main... et accepté le refus de Vivian. Si les choses étaient à refaire, rien ne changerait, évidemment. C’était normal, moral. Perdre autant de vies n’en était pas moins regrettable pour autant.

« Pas complètement. », précisa-t-il en fixant de nouveau son regard franc dans celui de Vivian. « Nous n’avons pris conscience du mouvement de la W.E.F. qu’au moment où ils bougeaient déjà. Nous n’étions pas préparés à intervenir. »

Il marqua une pause. Un peu plus tôt, Vivian s’était interrompu en mentionnant son compagnon, Ben. Monsieur Anderson hésita, puis décida qu’il valait mieux ne pas ramener ce nom dans la conversation. Il supposait que de présenter ses condoléances à Vivian ne serait pas bienvenu. Il était un inconnu aux yeux de la vampire et elle n’avait aucune raison de croire qu’il puisse réellement être désolé. Il l’était, pourtant... et, un jour, quand elle serait en mesure de le croire, il lui dirait combien il était navré.

« Nous allons enquêter pour connaître les détails, mais ce sera long, parce qu’il est évident que c’est ce que le W.E.F. s’attend à ce que nous fassions, ce qui nous complique la tâche. À l’heure actuelle, vous semblez être la seule à en avoir réchappé. »

Et, puisque les vampires ne laissaient pas de corps derrière eux à leur mort, il était d’autant plus difficile de confirmer le nombre de décès... Inutile de le préciser, elle l’avait certainement compris.

« Je vous tiendrai au courant des informations qui me parviendront. », promit-il gravement. Elle méritait, après tout, de savoir ce qui était advenu de ceux qui étaient probablement un genre de famille pour elle.
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MessageSujet: Re: La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions   La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions EmptyMar 21 Juil - 12:42

Vivian fronça les sourcils. Pas prêts à intervenir ? N’étais-ce pas le but de cette base? S’il voulait sauver autant de créatures qu’il le disait, leurs plans d’interventions serait grandement à revoir. La vampire voulait exprimer son mécontentement face à aux propos de Monsieur Anderson mais se tue. Cela ne ferait qu’ajouter de l’huile sur le feu et ne rendrait qu’un mauvais service aux premières impressions tumultueuses entre la future élève et son professeur.

Vivian croisa les bras sur sa poitrine et poussa un long soupire de mécontentement. Elle n’était pas contrariée contre la C.A.T. ni même Monsieur Anderson qui n’était que le messager de cette sombre conclusion mais plutôt contre le sentiments d’impuissance et de désolation qui montait en elle.


« Je vous tiendrai au courant des informations qui me parviendront. »

La femme décroisa ses bras et les posa sur ses hanches avant de baisser la tête vers le sol.

« Inutile d’ajouter, je crois, que je vous en serais éternellement débitrice. », répondit la vampire en fixant le bout de ses bottines.

Vivian souri de pleine dents, pour la première fois depuis son arrivée, avant d’ajouter : « Je ne souscris pas aux idées habituelles de vengeances qu’un individu devrait ressentir dans une pareille situation ; ni suis-je particulièrement habile à la torture ou au combat. Nonobstant, je peux vous assurez que je si je pouvais m’emparer d’un des agents de la W.E.F, j’aurais une difficulté considérable à demeurer conciliante. »

Le visuel était amusant pourtant le visage de Vivian s’assombris. Comme si la douleur liée au deuil qu’elle devrait faire de Ben et des autres vampires venait de l’assaillir d’un coup. Depuis son réveil, elle avait lutté contre toute appréciation de ses sentiments, de peur de paraître faible et désemparé par la situation : même si elle l’était inévitablement. Néanmoins, la position plus confortable que pris Monsieur Anderson avant de lui dévoiler le peu de connaissances que l’organisation avait sur la situation invitait à un peu plus de vulnérabilité. Ultimement, ce que Vivian avait perdu lors de l’attaque était beaucoup plus que ses confrères ; mais son héritage au complet. Le travail de toute une vie longue de plus de mille ans partis en fumé en quelques minutes.

« Si je peux faire quoi que ce soit pour faire avancer votre enquête, », repris le vampire sur un ton sombre, « Il me serait grée de partager le peu d’informations que je détiens sur l’attaque. »


Vivian se frotta le menton en tentant de se remémorer les différentes périodes importantes de la nuit. La soirée avait été plutôt tranquille. Le climat d’urgence sanitaire actuelle planant sur New York décourageait plusieurs habitants à sortir de chez eux. Les autres vampires de sa bande avait fait valoir à leur leader qu’il s’agissait du moment parfait pour chasser ; un cadavre de plus ou un cadavre de moins, qui ferait la différence ? Malgré tout, Vivian était resté ferme. Pas de sortis du dimanche au mardi. Elle, par contre, se permettait de sortir se promener comme à tous les soirs, et c’est à ce moment précis que l’attaque était survenue. Mais pourquoi attaquer alors que Vivian ne serait pas dans la cache ? Elle aurait probablement fait une excellente prise pour la W.E.F. Le vampire hésita à parler de ses suspicions à Monsieur Anderson. Par ailleurs, une question lui tenait toujours en tête.

Vivian ouvra son étui à cigarette à nouveau. Merde, c’est vrai. Elle avait déjà fumé la dernière. Elle jeta l’étui sur le lit, le regard sérieux.


« J’ai tendance à croire qu’on traquait nos mouvements et j’ai de la difficulté à comprendre pourquoi on nous attaquerait alors que je serais sortie de la cache. À mon humble avis, je crois que j’aurais fait une captive plutôt intéressante pour eux. Je ne comprends toujours pas, non plus, leur intérêt à tuer Ben. Il était une des pionniers de ce genre d’organisation avant notre rencontre.  S’il n’y avait pas eu Ben, la W.E.F. aurais eu peu de rapport de recherche sur lesquels se baser. »

La vampire retourna prendre place sur le lit visiblement exténuer par la situation et les interrogations qui se bousculait dans sa tête : « Par ailleurs, qu'est-il arrivé au corps de Ben ? »
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MessageSujet: Re: La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions   La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions EmptyMer 22 Juil - 22:53

Ce message est posté par Monsieur Anderson

« J’ai tendance à croire qu’on traquait nos mouvements et j’ai de la difficulté à comprendre pourquoi on nous attaquerait alors que je serais sortie de la cache. À mon humble avis, je crois que j’aurais fait une captive plutôt intéressante pour eux. Je ne comprends toujours pas, non plus, leur intérêt à tuer Ben. Il était une des pionniers de ce genre d’organisation avant notre rencontre.  S’il n’y avait pas eu Ben, la W.E.F. aurais eu peu de rapport de recherche sur lesquels se baser. »

Monsieur Anderson ne répondit pas immédiatement, considérant silencieusement l’analyse de la vampire. Comme il l’avait mentionné, la C.A.T. ne connaissait pas tous les détails de la tuerie, et lui-même encore moins. Il ne pouvait se permettre d’être personnellement impliqué dans toutes les investigations, car ses compétences étaient requises ailleurs, et il devait se contenter la plupart du temps du rapport final. À cet instant, la quantité d’informations en sa possession était donc à peu près équivalente à celle de Vivian et il n’était pas certain de l’utilité d’émettre des hypothèses avec le peu d’éléments entre leurs mains.

Il se frotta distraitement le menton d’une main et son regard erra sur les traits fatigués de la femme en face de lui. Elle avait besoin de réponses et il pouvait le comprendre.


« Ils traquaient effectivement vos mouvements, de ça je suis certain. ‘‘Les vampires de l’Upper East Side’’ est assurément une organisation qui aura attirée rapidement leur attention, tout comme elle a attiré la nôtre. S’ils ont été long avant d’agir, c’est possiblement parce qu’il leur aura fallu un moment avant de confirmer que ‘‘Les vampires de l’Upper East Side’’ était littéralement ce que le nom indiquait, et plus certainement parce qu’on n’attaque pas un nid de vampires en plein New York avec autant de facilité qu’un campement forestier d’elfes, sans vouloir offusquer mes collègues elfiques. Pour des raisons de furtivité aux yeux du public humain, et parce que chaque vampire vaut deux ou trois hommes, en terme de force brute. Il leur a indiscutablement fallu beaucoup de planification pour s’assurer une réussite. »

Vivian avait conscience d’avoir fait des erreurs; elle l’avait reconnue. Le chef des vampires n’avait donc pas l’intention de s’étendre sur le sujet du nom ridicule dont elle avait affublé son groupe et il se contenta de la laisser lire entre les lignes de ce qu’il venait de dire, poursuivant sa réflexion :

« Considérant cette planification... La W.E.F. ne fait que peu de prisonniers. Il n’est pas impossible que vous n’ayez eu aucune valeur à leurs yeux, que l’attaque était prévue pour un jour et une heure précise, et que le fait que vous n’étiez pas présente était une coïncidence. Si, comme je le soupçonne, ils visaient une extermination et que tous les vampires étaient réunis à l’exception d’un seul – vous –, ça leur semblait peut-être un niveau de succès suffisant, une variable en moins dont la valeur ne justifiait pas un nouveau calcul. Peut-être ont-ils juste laissé une personne derrière pour finir le travail quand vous seriez venue constater le drame. Ou peut-être, comme vous le pensez, voulaient-ils vous capturer... et l’extermination du groupe leur offrait à la fois le champ libre pour y parvenir et un appât. »

Il haussa les épaules, soulignant qu’il ne s’agissait là que de spéculations, malheureusement. Monsieur Anderson avait toutefois dit vrai un peu plus tôt : la C.A.T. allait enquêter et, éventuellement, ils auraient au moins quelques réponses.

« Quant à l’intérêt que pouvait avoir la mort de votre compagnon... », fit-il, terminant sa phrase par un nouveau haussement d’épaules. Il n’en savait rien.

Le regard du vampire s’arrêta un moment sur le dossier noir déposé à côté de lui, sur le lit. Il savait toutefois, sans avoir besoin de vérifier, que la réponse à la dernière question de Vivian ne s’y trouvait pas, et, s’assurant de rester neutre, il releva les yeux vers elle.


« Notre politique en ce qui concerne les décès humains est, généralement, de laisser les humains les gérer. Les autorités auront reçu un appel anonyme d’un passant ou d’un voisin ayant constaté quelque chose d’étrange. Ou bien l’idée d’aller voir ce lieu en particulier leur aura été insinué par télépathie. », expliqua-t-il.

Cette décision pouvait sembler froide et elle était en partie soutenue par intérêt personnel. Si la W.E.F. tuait des humains, des gens qu’ils étaient supposés protéger, la C.A.T. espérait que le public le sache. Même si ça n’avait jamais fonctionné jusqu’ici... Parmi les autres raisons, il y avait l’argument que de s’occuper de cadavres humains aurait été de l’ingérence.


« Avait-il de la famille ? », demanda prudemment monsieur Anderson, incertain de l’ouverture qu’aurait Vivian vis-à-vis de ce sujet.
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MessageSujet: Re: La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions   La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions EmptyVen 7 Aoû - 21:07

Vivian souri lorsque Monsieur Anderson mentionna « Les Vampires de l’Upper East Side ». Ce titre criant avait pour fonction de confondre et cela semblait avoir fonctionner pendant plusieurs décennies. Quel genre de vampires s’appellerait vraiment les « Vampire de l’Upper East Side » ? C’était tout comme lorsqu’elle distribuait de l’alcool pendant la prohibition, personne ne présumerait qu’une jeune héritière, même si peu discrète sur ses activités personnelles, puisse vraiment faire partit d’activité si criminellement reprochable. Si l’appellation de sa bande avait causer leur perte, celle-ci leur avaient surtout aider à passer incognito; plus particulièrement dans les années quatre-vingt et quatre-vingt-dix lorsque que la sous-culture « Gothique » était apparue dans les premiers clubs dans la ville qui ne dort jamais.

Vivian se trouva légèrement irrité de n’avoir pas plus d’information sur ce qui était arrivé à Ben. Certes, il semblait y avoir un protocole en place et, ultimement, quelqu’un aura été mis au courant de son décès et de sa présence dans l’appartement mais Ben méritait beaucoup mieux que de se retrouver au bureau du Coroner de New York. Surtout que le vampire n’avait aucune preuve évidente que quelqu’un réclamerait le corps de son compagnon adoré. Surtout que Monsieur Anderson ne répondit qu’avec un haussement d’épaule à ses questions quant aux raisons pratiques qu’aurait pu avoir la W.E.F. à exterminer Ben…

Les obsèques étaient quelques choses qui fusent particulièrement important pour Vivian depuis le dernier centenaire. Elle était fascinée par les méthodes d’expositions des dépouilles, les innombrables fleures qui entourait la dépouille ainsi que le parfum particulier des cosmétiques funéraires allié à celui des lys blanc. Bien évidemment, cela venait probablement d’un manquement à sa propre finalité; elle n’en n’aurait jamais, elle, des obsèques. Elle valsait avec la mort tous les jours mais elle n’aurait jamais de tombe.


« Avait-il de la famille ? »

Le vampire étudia la question quelques instants avant de répondre, le regard fixer dans le vide.

« Pas de famille en particulier, non. Il avait bien des oncles et des tantes, des cousins... Mais j’imagine qu’ils sont tous mort maintenant. J’ai pu rencontrer quelques membres dans les années soixante mais comme vous pouvez imaginés, cinq and plus tard j’ai dû cesser toute apparition lors d’évènements familiaux. Il était enfant unique. De plus, ma transformation physiologique ne m’a pas permis de lui donner une progéniture. Après tout, nous ne sommes pas dans l’univers de certains livres populaires sur de minables vampires imaginaires.» fini Vivian avec une grimace.

« J’apprécies votre honnêteté. Tout au moins, de savoir qu’on ne l’a pas laisser pourrir en plein mois de Juillet est minimalement apaisant. », laissa la vampire échapper en un soupir, la main délicatement placé sur sa joue droite.

De toute façon, il ne valait mieux ne pas s’offusquer à nouveau devant Monsieur Anderson, le chef des vampires ne semblait pas apprécier les caprices de sa nouvelle venue. Néanmoins, s’ils étaient pour coexister ensemble, il faudrait nécessairement envisager une période d’adaptation pour Vivian. Après tout, en un seul instant elle avait tout perdu. Elle était passé de reine de l’Upper East Side à… En fait elle ne le savait pas trop encore. Mais il était bien évident que ce genre d’endroit n’accorderait pas d’attention particulière à son statut social ou aux sommes d’argents substantiels qui dormaient dans ses différents comptes bancaires.

Vivian avait déjà l’impression de s’être trop ouverte à Monsieur Anderson. Après tout, elle venait à peine de le rencontré. Il avait su la mettre à l’aise mais cela laissait aussi paraître ses failles. Le vampire se redressa promptement.


« Je crois notre conversation à dégénérer vers d’autres sujets probablement peu utiles à discuter dans ces instants. Cela est probablement dû à ma propre maladresse. Il serait peut-être préférable de rediriger notre attention sur l’endroit où nous nous trouvons en ce moment, non ? », laissa sortir le vampire, les mains croisés de manière toute féminine sur son estomac.

« Lorsque j’ai rencontré celui que vous avez nommé… Azari si je ne me trompe, il m’a fait état de la base et de sa mission sommairement. Par contre, je crois qu’il serait plus simple de tout revoir ensemble; question que je parte du bon pied dans ce nouvelle environnement. »

Vivian pris un air légèrement agacé. Elle savait qu’à ce point ci, il s’agissait probablement de la bonne chose à dire pour espérer sortir de cette pièce. Bien qu’elle ne fût pas entièrement certaine qu’elle avait même envie d’en sortir. Elle avait été entourée des mêmes personnes pour les quelques dernières décennies; des gens qu’elle avait elle-même choisis pour leur charisme, leur charme ou leur vividité d’esprit. Il était évident que les semaines ou les mois à venir serait un choc la nouvelle venue.
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MessageSujet: Re: La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions   La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions EmptyJeu 13 Aoû - 0:07

Ce message est posté par Monsieur Anderson

Vivian, qui avait semblé si froide initialement, accepta étonnement de laisser tomber un peu plus les faux-semblants, un fait qui suggérait, une fois de plus, que Ben avait été quelqu’un de particulièrement important pour la vampire. Même si au final elle changea le sujet de la conversation, monsieur Anderson fut tout de même intrigué de l’honnêteté qu’elle dégagea avant cela. Le deuil était un compagnon proche de tous les immortels et, pourtant, des centaines d’années ne pouvaient semble-t-il pas atténuer la douleur engendrée à chacune de ses visites.

« Je crois notre conversation à dégénérer vers d’autres sujets probablement peu utiles à discuter dans ces instants. Cela est probablement dû à ma propre maladresse. Il serait peut-être préférable de rediriger notre attention sur l’endroit où nous nous trouvons en ce moment, non ? »

L’était-ce ? Le chef des vampires n’en était pas entièrement convaincu. Vivian accepterait-elle un jour de céder de nouveau à cette ‘‘maladresse’’ ou le sujet était-il à jamais clôt ? Peut-être était-ce mieux ainsi, mais peut-être pas... Quoiqu’il en soit, monsieur Anderson n’insista pas.

« La C.A.T. est une organisation ayant pour but la protection des anges, des elfes, des fées, des sorciers et des vampires. », commença-t-il plutôt, respectant poliment le désir de Vivian d’ignorer le sentimentalisme dont elle avait fait preuve.

« Les cinq races qui nous composent ont pour ennemi commun la W.E.F., un organisme ayant notre extermination comme vocation. C’est ce danger qui nous a poussé à nous unir. Même si la vie est communauté n’est pas quelque chose de naturel pour un vampire, les avantages de la C.A.T. supplantent cet instinct et justifient notre alliance aux quatre autres races. »

Heureusement, Vivian, contrairement à la majorité des nouvelles recrues vampiriques de la C.A.T., avait déjà fait l’expérience de la vie en groupe. Elle n’aurait possiblement pas trop de mal à s’intégrer. S’il devait y avoir un problème, monsieur Anderson supposait que ce serait plutôt en lien avec les aspects militaires de la base.

« Comme je le mentionnais précédemment, nous demandons à tous nos nouveaux arrivants de suivre des cours : quelques uns théoriques, la plupart pratiques. La cohabitation avec les autres races y est notamment abordée, dont un élément que je me dois de mentionner maintenant : pour assurer le succès de cette cohabitation, nous ne nous nourrissons pas directement des vivants. Le sang nous est fourni en rations. Je ne tolère aucune entorse à cette règle. »

Se redressant, monsieur Anderson se saisit du dossier de Vivian.

« Je vous fais visiter ? », proposa-t-il d’un ton plus léger que celui qu’il avait utilisé pour la phrase précédente.
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MessageSujet: Re: La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions   La fois où quelqu’un à enfin tenue Vivian responsable de ses actions EmptyJeu 13 Aoû - 22:00

Vivian apprécia silencieusement que Monsieur Anderson l’accompagne dans un nouveau sujet de conversation. La distraction était grandement plaisante pour la vampire qui était (même si elle ne l’avouerait jamais) encore un peu sous le choc des évènements.

Elle écouta les explications de Monsieur Anderson avec une grande attention. Alors, ils avaient réussi à regrouper tout ce monde ? Cela allait s’avérer plutôt intéressant. Oh, elle avait déjà rencontré la plupart des espèces décrites par Monsieur Anderson mais il s’agissait plus souvent de consortium pour tenter d’éviter la persécution lors d’évènements historiques majeurs. Les sorciers étaient notamment ceux qui l’avait eu plus le dure avec des cycles de chasses aux sorcières se répétant au moyen-âge et au début de la période coloniale américaine. Elle avait regardé de loin, spectatrice impuissante, sans vraiment pouvoir faire quoi que ce soit sans risquer sa propre survie. Les anges, elfes et fées n’étaient pas des apparitions courantes; elle était donc grandement intéressée à l’idée d’en rencontrer à nouveau. Surtout qu’elle se trouvait maintenant dans un environnement plus contrôler et à l’abris des paysans trop susceptibles aux différences.

La mention des cours pratiques donna à nouveau une légère grimace à Vivian. Elle n’était pas particulièrement habile dans la pratique des choses. Elle était une tête, oui; les cours théoriques lui serait probablement d’un ennuie. La pratique, c’était une tout autre histoire. Par ailleurs, même si elle ne connaissait pas le matériel pratiquer dans lesdits cours, elle envisageait déjà qu’ils nécessiterait des agissements que certain pourrait définir comme fort peu distingués.

Elle étouffa un petit rire lorsque le chef mentionna les rations de sang et qu’il ne tolèrerait aucune impasse à cette règle. Il était bien évident que pour les biens de l’organisation cela devait se dérouler de cette façon. Après tout, les autres créatures réunis ici était tous liés par une certaine amabilité. Elles étaient tous dans le même bateau après tout et probablement même issue de similaires contraintes pseudo-magique / Scientifique. Si elle refusée l’invitation de la C.A.T. au début, elle réalisa soudainement plus qu’un lieu de refuge. Mais peut-être bien d’un lieu où elle pourrait enfin tirer le voile sur les raisons de leur présence dans ce bas monde.

Vivian répondit à l’invitation à la visite de Monsieur Anderson en se levant d’un bond léger. Enfin, elle pourrait sortir de cette pièce. Elle avait bien remarqué Monsieur Anderson agripper le petit cartable noir qui jonchait sur le lit depuis le début de la conversation mais elle résistait à la tentation d’en demander le contenue. Après tout, si sa substance était importante, Monsieur Anderson l’aurait probablement déjà consulté.

Le vampire lissa sa robe du revers de sa main gauche et de sa main droite replaça adroitement sa grosse tresse sur son épaule. La première impression était toujours la plus cruciale et être bien mise était d’une importance capitale à celle qui avait connu le décorum victorien. Malheureusement, les vêtements froissés et les cheveux déplacés n’entraient dans aucune catégorie d’accoutrement socialement acceptable. Et ce, même si on se réveillait d’un sédatif. Elle jeta un coup d’œil rapide à sa tenue pour s’assurer que l’ensemble était le plus impeccable possible.

Bien sûr, il aurait pu être supposer que Vivian n’avait peut-être pas donner la meilleure première impression à son supérieur mais ça avait eu ses avantages. Il était évident que la C.A.T. n’était pas le genre d’endroit où elle pourrait faire comme bon lui plaise et surtout un endroit ou ses affronts serait vue comme une forme de leadership. Elle avait maintenant une meilleure idée de sur quel pied elle devait danser. Du moins, avec son interlocuteur actuel. Les autres, il faudrait voir…

Vivian recentra son attention à nouveau vers Monsieur Anderson et marcha lentement vers lui, tête droite, le regard fixer dans celui du chef de race. Avec un sourire aux lèvres elle lui répondit :
« Seulement si vous m’assurez que votre compagnie sera tout aussi agréable lors de ladite visite. »

Vivian ne voulait rien sous-entendre par cette réponse particulière. Il s’agissait en fait de la façon quelque peu maladroite du vampire d’affirmer à Monsieur Anderson qu’elle appréciait sa compagnie.

L’idée de présenté son bras à Monsieur Anderson lui traversa l’idée. C’était la façon dont un gentlemen devait se conduire habituellement en conduisant une dame après tout. Mais Vivian se rappela vivement que Anderson n’était pas un simple gentleman, mais bien son chef de… race ? …Clan ? Enfin bref, il était son supérieur. Elle devrait donc le traiter de façons approprier.  


« Allons-y ! », dit la vampire sur un ton plutôt joviale qui ce voulait entièrement à l'opposé de ses premières attitudes.
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