Nom : O’Moira
Prénom : Vianna d’origine. Cependant, elle changea celui-ci pour Vivian quelque part entre 1815 et 1825.
Surnom : Viv’, mais la seule personne qui peut la surnommer ainsi est Ben.
Âge : Viviane est née le 611 dans les environs de la première lune d’automne. On estime donc que sa date de naissance factuelle se trouve entre le 22 septembre et le 7 octobre. Transformée le 25 juin 637, elle a 1405 ans, mais toujours ses 26 ans d’apparence.
Sexe : Femme
Race : Vampire
Histoire : On connait peu de choses quant aux premières années de vies de Vianna. Toutes les informations ci-contre ont été rassemblées grâce aux archives de la North of Ireland Family History Society ainsi que de The Presbytarian Historical Society of Ireland.
Née à Moira; un petit village d’Irlande du Nord, Vianna eut une enfance semblable à celle de tous les enfants de la région. Cadette de sa famille de 4 enfants, elle avait 2 sœurs : Elva et Talulla, et un frère jumeau Vasil. Ce dernier mourra d’une subite maladie à l’âge de 3 ans. Comme beaucoup de familles de la région, celle de Vianna était de simple fermier, travaillant la terre et élevant le bétail pour subvenir à leurs besoins. La famille de Vianna a connu l’arrivée du christianisme en Irlande, mais n’y ont jamais concédés. La famille était de fervents amateurs du polythéisme celte.
Il est dit que Vianna était parmi les plus jolies de son village et que plusieurs lui firent la cour. Sa famille était respectée dans la communauté. Lorsqu’elle eut environ 16 ans, Vianna maria Connall, un jeune fermier de 3 ans son aîné. Ils eurent ensemble 2 enfants; un garçon, Vasil (probablement nommé après son défunt frère) et une fille, Erin. La petite famille s’était établie au sud du village et avait un élevage de mouton. Lors de la bataille de Moira le 24 juin 637, la famille et leur bétail furent décimés par les troupes du Roi Congal d’Ulster. La dépouille de Vianna ne fut jamais retrouvée, il est présumé qu’elle a été enlevée par les soldats. Son époux et ses enfants ont eu des obsèques catholiques, le clergé en place espérant pouvoir sauver l’âme de ses «pauvres païens» et de «leur donner une place au royaume de Dieu».
Mais voilà ce qui s’est vraiment passé…
Partie 1 : Sang pour sang
Vianna était éveillée, mais elle gardait les yeux fermés. Tout son corps était douloureux, de sa tête, où cognait un incessant marteau, à ses pieds, qui semblaient pris dans une glace invisible. Un pincement qui lui était étranger grondait dans son estomac. Mais que s’était-il passé?
Sa mémoire semblait embrouillée. Elle se rappelait le bruit toujours grandissant des sabots des chevaux qui galopaient à toute vitesse en direction du village. Connall lui criait de se réfugier dans la maison avec les enfants. Et puis, plus rien.
Elle savait seulement que l’attaque avait eu lieu le jour, et que maintenant, c’était la nuit. Elle pouvait sentir autour d’elle, la fraîcheur de l’herbe mouillée de la rosée, les doux effluves salés de la mer qui était transportées jusqu’aux vallées de Moira par le vent nocturne. Mais, si elle était allée dans la maison pendant l’attaque, que faisait-elle à l’extérieur?
Pris d’un violent malaise, Vianna se retourna sur le ventre et ouvrit les yeux pour tomber nez à nez avec un soldat les yeux ouverts devant l’imminence de sa mort. La jeune femme cria avec horreur et tournant la tête de l’autre côté, elle rencontra un deuxième cadavre. Pris d’effroi, elle se leva, titubant légèrement. Tout autour d’elle; des cadavres, des carcasses du bétail et des chevaux. Des épées abandonnées traînaient ici et là au travers des armures couvertes de boue et de sang. Non loin, elle apercevait la lueur réconfortante d’un feu ouvert.
Vianna s’en approcha doucement, un homme s’y trouvait occupé à toiser le feu avec un bout de lance brisé. Ses longs cheveux blonds retombaient sur son visage, et sur ses épaules couvertes d’une tunique noire. Il leva la tête à l’approche de Vianna, révélant un visage tendre, il devait avoir environ son âge. Son visage était couvert d’éclat de sang, mais aucune lacération n’était visible.
«Enfin, vous êtes réveillée.», fit l’homme d’une voix profonde.
Il invita Vianna à prendre place près du feu d’un signe de main. Celle-ci obtempéra, incertaine.
«J’imagine que vous avez plusieurs questions.», reprit l’homme, «Tout d’abord, laissez-moi me présenter. Je suis Rhian. Et cette charmante bande de connards, ce sont les hommes d’Ulster. Ils ont passé les dernières heures à tuer et piller tout sur leur passage jusqu’à ce que les hommes de votre roi interviennent. Maintenant, ils sont morts. Comme vous d’ailleurs.»
Vianna sursauta à cette déclaration et dit la seule chose qui lui passa par la tête : «Êtes-vous un envoyé de Thunor?»
- Oh! Non!, s’esclaffa Rhian. Je n’ai encore rencontré aucun dieu. Après la mort, il n’y a que le vide. Sauf pour les gens comme vous et moi.
- Comme vous et moi? demanda Vianna.
- Oui, des êtres morts, mais semblant vivant, sans fin. Je vous enseignerai tous les rudiments du métier, ne craignez rien.
Vianna se crut la victime d’une mauvaise blague, elle secoua la tête demandant de plus amples explications. Rhian soupira et reprit.
«Vous êtes mortes. Votre cœur ne bat plus, vous ne respirez plus, c’est la fin. Ces connards, ils vous ont étranglé, ils ont embroché votre époux, et vos enfants. Je vous ai retrouvé, faible, quelque part entre la vie et la mort. Et puis, comme je me trouvais un peu seul dernièrement, j’ai fait de vous une personne comme moi.»
La lèvre de Vianna trembla et ses yeux se remplissaient de larmes. Son visage se renfrogna, elle était confuse.
«Vous mentez. Je ne suis pas morte, voyez, je parle. Où sont mes enfants, et mon mari? Je vous en prie! Menez-moi à eux!»
Rhian laissa échapper, de nouveau, un soupir d’exaspération et souffla : «Je ne pensais pas devoir en arriver là, mais comme vous insistez alors…»
L’homme se retourna et plaça devant le feu, un petit paquet couvert d’une étoffe en lin bleu d’où dépassaient deux petits pieds nus… Il leva la couverture et laissa entrevoir une chevelure blonde et bouclée que Vianna connaissait trop bien. La jeune femme s’approcha et se jeta à genoux en pleurant. Elle prit dans ses bras, la dépouille de sa cadette Erin. Vianna resta là pendant plusieurs minutes, le visage inondé de larmes à serrer contre elle le corps inerte de sa fillette en chantonnant des berceuses celtes.
Rhian plaça une main froide sur l’épaule de la mère endeuillée. «Pleurer ne sert à rien, ils sont partis. Tout ce qu’il reste à faire, c’est les venger.»
Vianna lança un regard meurtrier en direction de Rhian.
«Garder vos grands airs pour vous, ce n’est pas moi qui l’ai tuée, mais je sais qui à oser enlever la vie de votre fillette. Allons, laissez votre petite fille reposer en paix.»
Rhian arracha le cadavre d’Erin des bras de Vianna et la déposa sans trop de précautions sur le sol, au plus grand dégoût de Vianna. Il prit alors la main de la jeune femme qui le suivit, assommée par les émotions. Ce jeune homme la répugnait. Mais pour qui se prenait-il pour lui arracher sa fillette de ses bras comme ça? N’avait-il aucune compassion?
Non loin de là, ils s’arrêtèrent devant un homme étendu sur le sol respirant faiblement. Rhian s’accroupit auprès de lui.
«Ma chère, je vous présente celui qui éteint la vie de votre enfant. Il sera également votre première victime.» Rhian sortit une petite dague de sa tunique et entailla le poignet du soldat meurtri. «Approchez, je vais vous montrer comme ça fonctionne».
Partie 2 : Ce qui arriva après
RAPPORT DE RECHERCHE 008968 Vianna Vivian O'Moira.
Avec tout le nombre d’années s’étant écoulées, plusieurs siècles sont flous et manquants à l’histoire de Vivian. Même elle ne saurait trop quoi dire si on lui demandait l’histoire de sa vie entre l’an 700 et 1850. Malgré qu’elle aille changer de nom et d’identité à plusieurs reprises, voici ce que nos équipes de recherches on put trouver :
• Elle semble se rappeler d’où elle était lors d’évènements historiques importants.
• Elle aurait passé la majorité de son temps sur le continent européen.
• Elle et Rhian auraient rencontré une bande de vampires et se seraient joints à eux entre 1200 et 1400.
• Entre le jour de sa transformation et 1680 nous avons retrouvé des preuves écrites qu’elle entraînait sa résistance au soleil pour passer incognito avec les humains. De plus, les canons de beauté de l’époque (peau très pâle, éviter le soleil, etc.) lui ont rendu la tâche beaucoup plus facile.
• Rhian est mort en 1565 dans une taverne quelque part en Espagne après avoir été pris à tricher aux cartes.
• Pour subvenir à ses besoins, Vivian s’est taillé une place dans les différentes sociétés bourgeoises et mariait les hommes riches et laids. Peu de temps après, ceux-ci mourraient mystérieusement et elle s’enfuyait avec toutes les richesses qu’elle pouvait amener avec elle.
• Elle était une amie proche de l’auteure Mary Shelley qui était, apparemment, au courant de la véritable identité de Viviane.
Partie 3 : L’époque moderne
Après la Première Guerre mondiale, Vivian décide de partir vers les Amériques. Elle arrive à New York vers 1923 sous le nom Vivian Green. Elle achète une villa dans l’Upper East Side de Manhattan, s’invente un faux mari excentrique et place tous ses investissements et son compte en banque sous ce nom.
Ce qui s’en suit fut plusieurs années de fêtes et de folies. Viviane passait le plus clair de son temps dans les clubs jazz émergeant à vendre de l’alcool qu’elle importait de l’Europe pendant la prohibition. Les fêtards sous l’effet de l’alcool, de la cocaïne et de l’opium qui était largement disponible à l’époque faisaient des victimes parfaites pour Vivian. Une marque étrange sur le cou s’explique facilement après une soirée bien arrosée. Une pratique érotique bizarre peut-être?
Vivian avait pris l’habitude de se nourrir de quelques victimes au cours d’une même soirée sans jamais les tuer. De plus, avec ses centaines d'années d’expérience, Vivian apprit à reconnaître les meilleurs endroits ou se nourrir sur le corps humain. Elle changeait donc à chaque victime l’emplacement de ses morsures.
Cependant, bien qu’exaltant, ce mode de vie donnait à Vivian l’impression d’être plutôt seule. En 1929 vint la grande dépression et New York et les États-Unis furent plongés dans un chaos économique. À cette époque, plusieurs travailleurs et travailleuses erraient de ville en ville à la recherche de travail. Il n’était pas surprenant que plusieurs d’entre eux disparaissent. Par contre, on dit que certaines personnes auraient été aperçues dans l’Upper East Side de New York…
Vivian repêchait ces âmes égarées et les accueillait chez elles. Elles les appelaient affectueusement «Ses fleurs sauvages» puisqu’elle les trouvait souvent sur le bord des routes de campagnes. Certains devinrent ses victimes, d’autres qui lui prouvaient loyauté et dévouement se voyaient transformés en de nouveaux enfants de la nuit.
Elle donna à cette petite bande le nom fort imprudent et presque ironique de «Les vampires de l’Upper East Side». Aux yeux du public, le nom était comique; un rassemblement de jeunes hommes et femmes avec un goût particulier pour la fête et les boîtes de nuit. Ce train-train continua ainsi pendant plusieurs années. Certains membres arrivaient et partaient, mais Vivian se sentait toujours bien seule. C’est à ce moment qu’elle rencontra Ben…
Une nuit d’été en 1960, dans le stationnement d’un petit club, Vivian fumait une cigarette tranquillement lorsqu’elle l’aperçût pour la première fois. Lui aussi fumait une cigarette, cheveux graisser vers l’arrière comme la mode à l’époque l’obligeait. Il lui sourit, lui dit bonsoir. Elle répliqua d’un petit «salut» de la main et il s’approcha l’air mi-timide, mi-confident. Il ne faisait pas ça souvent qu’il dit. Du moins, pas comme ça. Vivian ria devant sa gêne et se fut le coup de foudre.
Il l’amenait dans les clubs, la faisait danser jusqu’aux petites heures du matin. Elle aimait tout chez lui, ses yeux verts, son amour pour The Twilight Zone et la façon dont il prononçait son nom : «Viv’».
Inévitablement, il ne pouvait qu’y avoir des problèmes dans cette relation. Sa bande de vampires lui rappelait tout le temps, mais elle ne pouvait se résoudre à le laisser partir. Elle acheta donc un petit appartement dans Midtown pour elle et Ben et elle prit tout son courage et lui dit la vérité. Ben ria. Vivian arqua un sourcil; ce n’est pas du tout la réaction dont elle s’attendait. Il était au courant, il avait été embauché par une division spéciale du FBI pour enquêter sur elle et sur «Les vampires du Upper East Side», mais était tombé amoureux d’elle en fin de compte. Depuis, il brouillait leurs pistes. Ben pouvait aussi fournir de nouvelles pièces d’identité constamment à elle et à ses amis vampiriques. Il devint donc, en plus de l’amoureux de Vivian, un allié précieux à la survie de la petite bande. Vivian se sentait en sécurité et intouchable. Ben vieillissait, mais il restait à ses côtés.
En 2006, Vivian fut approché par un vampire; un enfant blond disant faire partir d’une plus grande association. Cette association, lui avait-il dit, pouvait leur offrir un toit et leur assurer leur sécurité ainsi qu’un approvisionnement constant en sang frais. En échange, ils prendraient part dans leur combat contre la W.E.F.; une organisation cherchant à les détruire. Vivian refusa vivement sa proposition. Elle avait bien vécu ainsi pendant près de 100 ans, que pouvait-il arriver de si grave?
Partie 4 : La fin des vampires du Upper East Side
Juillet 2020; malgré que la ville de New York fût en situation de crise sanitaire, Vivian continuait de se promener dans les rues de New York la nuit. La ville ne lui avait jamais semblé aussi tranquille. Il était 3 heures du matin lorsqu’elle reçut l’appelle : c’était Ben. Il était maintenant rendu un vieillard, mais il restait toujours aussi fidèle à sa compagne particulière.
Sa voix cria : «Viv’?! VIV’?! Ils nous ont trouvés.»
«Ben?», répondit-elle «Qu’est-ce qui se passe?» Elle entendit des éclats de verre dans le combiné.
-Ne rentre pas à la maison Viv’. Viv’ je t’ai…
Et puis… le silence. La ligne coupa. Vivian courut au coin du bloc où elle se trouvait. Au loin, un nuage de fumée se dessinait dans le ciel. La vampire tenta de crier, mais rien ne sortit. Maintenant, les sirènes des camions d’incendies se joignaient au chaos et à la lumière des flammes orangées.
Vivian courut jusqu’à sa villa. Lorsqu’elle fut à quelques blocs, elle s’usurpa dans une ruelle. Plus elle s’approchait de sa demeure, plus la chaleur devenait intense. Elle devait se rendre à l’évidence. C’était la cache de sa bande qui était en train de brûler. Les trois étages au complet étaient engouffrés par les flammes. Sa bande était toute restée à l’intérieur ce soir, car il n’est pas raisonnable de sortir un lundi soir en plein confinement. Vivian porta ses mains à son visage. Même si ses confrères étaient inévitablement en train de brûler elle ne pouvait penser qu’à une chose : «BEN!».
La vampire prit ses jambes à son cou. Elle sprinta jusqu’à son appartement du Midtown. Arriver devant l’édifice, toutes les lumières étaient fermées; celles du lobby, celles de la cage d’escalier et celle du petit 3 pièces qu’elle partageait avec Ben. Vivian grimpa les escaliers jusqu’au troisième étage doucement. Étaient-ils encore là? Elle avança doucement jusqu’à sa porte. Rien. Pas un bruit. La porte était entre-ouverte. Lorsqu’elle poussa celle-ci, la scène devant elle lui donnait froid dans le dos. Les chaises, les tables, le piano… Tout avait été saccagé. Elle avança prudemment sur les éclats de verre jusqu’à la chambre principale. Dans la pénombre, un homme était tendu immobile sur le lit. La lune éclairait ses traits âgés.
Vivian courut jusqu’au lit en hurlant le nom de son bienaimé. «Ben! Réponds-moi! Ben, s’il te plait. Non, non, non, NON! Ne t’en va pas. Je t’en prie…». Elle serra le corps de Ben dans ses bras en sanglotant. Elle resta ainsi pendant plusieurs heures à marmonner des berceuses celtes comme elle l’avait fait tant d’années auparavant lorsque Rhian lui avait montré le cadavre de sa petite fille.
Le soleil se pointait doucement à l’horizon lorsqu’une main chaleureuse se déposa sur son épaule. Elle se retourna doucement et vue un ensemble de personnes habillées en habit de combat noir. Certains avaient des cheveux colorés, d’autres avaient des oreilles pointues qui dépassaient légèrement de leur chevelure, quelques-uns semblaient tout à fait normaux…
Vivian retourna son regard vers Ben. Elle lui déposa un baiser sur le front et se leva.
«D’accord, je viens avec vous cette fois…»
Amours et amis : En amour, Vivian est extrêmement difficile. C’est d’ailleurs pourquoi elle est restée aussi longtemps avec Ben. Lorsqu’elle trouve quelqu’un de «spéciale», elle s’accroche à elle. Vivian a essentiellement besoin de quelqu’un qui saura la faire rire sans la dénigré et pourra mettre un brin de folie dans son caractère méthodique. En amitié, Vivian semble très froide d’approche pour commencer. Elle est rarement la personne qui va ouvrir la conversation ou briser la glace. Elle n’a pas d’intérêt pour ceux qui n’ont pas d’intérêt pour elle. La communauté de Vivian avait une très grande portée ce qui fait d’elle un vampire plutôt connu. Cependant, même si elle «connait» plusieurs vampires, elle n’était que réellement "ami" qu’avec quelques-uns de sa bande.
Caractère : Avec plus de 1500 ans d'existence, elle est marquée par un air d'élégance et un sentiment de détachement du monde des mortels. Elle est attirée par les belles choses de la vie et possède un goût exigeant qui reflète sa sensibilité raffinée.
Le comportement de Vivian est souvent composé et posé, projetant une aura de confiance et de sophistication. Elle connaît bien divers domaines, tels que l'art, l'histoire et la littérature, et prend beaucoup de plaisir dans les activités intellectuelles et l'acquisition de connaissances. Sa soif de compréhension et son amour pour les arts la poussent à explorer continuellement le monde humain et ses expressions créatives.
Alors que Vivian dégage un air de supériorité et de snobisme, sa personne n'est pas dépourvue de complexité. Sous son extérieur raffiné et froid se cache un désir de se connecter avec sa propre humanité et de vivre les émotions et les connexions passagères que possèdent les mortels plus intensément. Cette lutte interne entre sa nature vampirique et son désir d'une expérience plus humaine façonne ses relations.
Vivian est résiliente, ayant surmonté les défis et les pertes qui accompagnent l'immortalité. Sa force émotionnelle et sa capacité d'adaptation lui permettent de naviguer dans les complexités de son existence et de garder son sang-froid même face à l'adversité. Elle possède un intellect vif et une curiosité qui la poussent à approfondir les mystères du monde, à la recherche de sagesse et de stimulation intellectuelle.
Cependant, l'existence prolongée de Vivian a également conduit à un sentiment d'isolement et de détachement du monde des mortels. Elle peut avoir du mal à établir des liens profonds et durables avec les autres, aux prises avec la solitude inhérente qui accompagne sa vie éternelle.
Elle a un point faible pour les enfants, qu’elle dote d’un amour et d’attentions maternelles. Ceux-ci leur rappelant ses propres enfants ainsi que son désir inassouvi d’avoir une grande famille depuis sa plus tendre enfance.
Bien qu’elle est accablée par quelques conflits internes, sa réflexion existentielle et sa quête pour trouver un sens et un équilibre dans son existence éternelle sont ses principaux motivateurs.
Physique : Vivian a une beauté sans âge qui transcende le temps, avec une peau semblable à de la porcelaine. Son teint est impeccable et pâle, rappelant l'albâtre fin. Bien que sa peau n'ait pas la chaleur de la vie mortelle, elle camoufle celle-ci derrière un maquillage léger, lui permettant de mieux se confondre auprès des mortels.
Ses yeux, encadrés par de longs cils, sont d'un bleu scintillant, presque glacial. Ils détiennent un soupçon de mystère qui attire les autres dans son regard.
Les cheveux de Vivian cascadent sur ses épaules en vagues brillantes, d'un noir de jais comme la nuit elle-même. Il possède une texture soyeuse et sont presque toujours parfaitement coiffés en divers style rappelant les plus grandes stars de l’âge d’or du cinéma comme Lauren Bacall ou Grace Kelly. Néanmoins, depuis son arrivée à la C.A.T. ses coiffures sont devenues plus simples, préférant la praticité d’une grosse tresse ou un chic chignon à la base de sa nuque. Ses traits sont délicats et parfaitement sculptés, avec des pommettes hautes qui accentuent son visage royal. Ses lèvres, naturellement charnues et invitantes, portent une teinte rosée, donnant l’impression que celles-ci ont été délicatement peintes sur son visage.
L'attrait de Vivian réside non seulement dans ses attributs physiques, mais aussi dans sa présence imposante et sa posture gracieuse. Elle se déplace avec une élégance presque éthérée, dégageant une aura de confiance et de sophistication qui laisse une impression indélébile sur ceux qui croise son chemin.
Vêtue de vêtements exquis et convenant à ses goûts raffinés sont toujours parfaitement taillée à son corps mince. Vivian est souvent vue drapée dans des robes fluides aux teintes profondes et veloutées, ou ornée de dentelle, de fines broderies et de soie complexes qui accentuent sa beauté intemporelle. Elle a un sens de la mode impeccable, alliant sans effort élégance, allure et une touche de charme historique. Elle ne porte que rarement le pantalon, ayant refusé d’en prendre l’habitude depuis leur popularisation. Elles ajoutent à ses habits de fins escarpins afin d’ajouter à sa petite taille d’à peine 152 centimètres. Ceux-ci lui permettent de s’ajouter une dizaine de centimètres et les portes mêmes dans les terrains les plus hostiles.
Dans l'ensemble, l'apparence de Vivian est d'une beauté fascinante, avec une aura captivante qui attire les autres vers elle. Sa nature vampirique est à la fois séduisante et mystérieuse, faisant d'elle une figure de fascination dans le monde ténébreux qu'elle habite.
Signes particuliers : Après avoir passé tant d’années sur terre, Vivian s’amuse à fréquenter les grandes universités et à collectionner les diplômes. Elle a notamment étudié le droit à Harvard, la médecine à John Hopkins et a un Ph. D. en ingénierie de l’université Yale.
Elle aime le thé et s’amuse à créer de nouveaux mélanges de saveurs qu’elle déguste dans de fines tasses de porcelaine peintes à la main.
Elle fumait la cigarette (depuis déjà 150 ans) avant d’arriver à la C.A.T.
Ne sachant pas vraiment comment expliquer sa propre existence perpétuelle, Vivian à développer un engouement pour les arts occultes. Il n’est pas rare de la voir sortir ses cartes de tarots lorsqu’elle doit prendre une décision difficile ou simplement pour amuser les autres.
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