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 La rumeur ça cours plus vite que la grippe

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MessageSujet: La rumeur ça cours plus vite que la grippe   La rumeur ça cours plus vite que la grippe EmptySam 9 Mai - 17:40

Ce message est posté par Séraphin
Ce message fait suite à « Beuverie entre chefs »

Assis les jambes croisées sur un des fauteuils dans le bureau de sa cousine, Séraphin tenait difficilement en place. Bon, de l’extérieur ça ne paraissait pas tellement, il était installé confortablement dans son fauteuil, un grand sourire sur les lèvres en faisant tourner un crayon entre ses doigts au rythme de la musique provenant de ses écouteurs. Hiro, son totem, était au contraire, complètement folle. Mais ce n’était pas nouveau, quoi que cette fois, elle était particulièrement excitée. Elle volait partout à travers la pièce en faisant son petit miaulement de Moqueur chat. Habitué, Séraphin l’ignorait alors qu’elle s’amusait avec des trombones et des punaises, les changeant de place et en échappant quelques-uns au passage.

Séraphin avait longuement réfléchi. Il connaissait bien Léanne, elle n’aimait pas que l’on se mêle de ses affaires, surtout pas de ses affaires de cœurs, mais c’était trop tentant! Sa cousine n’avait pas laissé quelqu’un dans son cœur depuis le décès de James… Et pour ce qui était de dans son lit… il n’avait eu vent que d’un homme qui l’avait partagé dans les deux dernières décennies. Alors ces rumeurs, ça le rendait tout heureux. Bon, c’était bien dommage que tout la C.A.T. en parlait maintenant, étant donnée la susmentionnée difficulté de la Chef des Fées à vouloir exposer sa vie personnelle. Il allait devoir être délicat s’il voulait avoir des révélations, parce que Léanne serrait bien du genre à nier en bloc, ne voulant pas s’aventurer sur cette pente glissante. Tout de moins, il espérait qu’elle lui faisait confiance qu’il n’irait pas engraisser les rumeurs des révélations qu’elle lui ferrait. Il aimait bien entendre les ragots et les potins, mais il n’était pas leur messager.

D’ailleurs, il avait appris l’existence de ses rumeurs il y avait un peu plus d’une semaine, lorsque certains de ses élèves de combats étaient venues en rigolant comme des collégiennes lui poser des questions sur la relation de sa cousine avec le Chef des Anges. Il avait trouvé ces interrogations bien étranges, ayant toujours vue Léanne garder une relation professionnelle et légèrement amicale avec Ajartiel, mais sans plus. Alors il avait fait son enquête. Il ne prit pas beaucoup de temps à récolter les informations qui circulaient à la C.A.T. Il savait toutefois qu’il devait prendre certaines affirmations avec un grain de sel, les Catiens avaient tendance à extrapoler rapidement sur ce genre de situation, surtout lorsqu’il n’y avait pas beaucoup d’action à la base comme c’était le cas dans ces derniers mois.

Il releva la tête et retira ses écouteurs quelques secondes avant que Léanne ouvre la porte de son bureau, Lilou sur son épaule. Hiro prit un élan pour aller se chamailler avec Lilou, mais la tige d’un pothos l’attrapa au vol et s’entoura autour d’elle. Elle tourna la tête vers son Fae, une expression de trahison dans son regard. Séraphin lui lança, en retour, un regard d’avertissement. Ce n’était pas le moment de faire la folle. L’oiseau émit un petit son résigné et fut libérée. Elle alla se poser sagement sur l’épaule de Séraphin.


« Salut Ser. Je vois qu’Hiro a fait des siennes. »   remarqua Léanne en voyant le fouillit que le moqueur chat avait créé dans son bureau. Elle conversait en Créole, comme souvent lorsqu’elle était seule avec son cousin.

« Je suis désolé Léa, tu sais comment elle est quand une bulle lui passe par la tête. »    fit le Fae en se levant pour aller serrer sa cousine dans ses bras.

Celle-ci lui rendit son câlin avec un petit sourire, il n’y avait pas de beaucoup de gens qu’elle acceptait des accolades comme ça. Lorsqu’il se sépara d’elle, l’Afro-Américain lui donna un pichenotte sur le front.


« Hé! »   Fit Léanne.
« Tu ne prends pas assez soin de toi! Regarde-moi ces cernes! Tu te laisses dormir des fois!? »   la gronda-t-il.

Léanne fronça le nez et repoussa la main de son cousin avant d’aller poser sur son bureau le dossier qu’elle tenait dans ses mains. Elle s’assit dans son fauteuil en soupirant. Il en fit de même, retournant s’asseoir de travers du fauteuil qu’il occupait avant l’arrivée de la Chef des Fées. Il se remit à faire tournoyer le crayon dans sa main.


« Alors? »   dit Léanne « Quoi de neuf? »  

Le Fae eut un petit rire et secoua la tête en la regardant.

« Selon les rumeurs, c’est toi qui as du neuf à me dire. »  

Il remarqua Léanne se crisper. Elle arrêta de classer ses dossiers et releva la tête pour croiser le regard de son cousin. Sa mâchoire était serrée et il voyait les fils se connectés dans son esprit alors qu’elle cherchait quoi répondre pour lui soutirer le plus d’informations sans trop se compromettre. Un grand sourire aimable étira ses lèvres, il la connaissait trop bien. Le comportement de la Fée sembla agacé son Totem, parce qu’il quitta son épaule pour aller se cacher dans le pot suspendu d’une plante.

« Léa… »   fit-Séraphin pour qu’elle se calme un peu.

Elle leva les yeux au ciel en soupirant, jetant ses mains dans les airs, désespérée.


« Qu’est-ce qu’ils racontent sur moi qui te fais croire que j’ai fais quoi que ce soit!? »   visiblement énervé.

Séraphin se releva pour s’asseoir plus convenablement dans son siège, faisant s’envoler Hiro qui alla se poser, bougonne, sur une bibliothèque. Il offrit un sourire rassurant à sa cousine.


« Léa, calmes-toi, les gens à la C.A.T., ils t’aiment et ils t’apprécient comme Chef. Tu fais un bon travail, arrêtes de te prendre la tête. Peu importe les rumeurs, personne ne remet en doute ton autorité ou tes capacités. Ok? »  

La Fée grimaça et émit un grognement de découragement. Malgré tout, Séraphin sut qu’il avait réussi à l’apaiser un peu. Elle s’en faisait beaucoup trop. Il espérait vraiment que les rumeurs étaient plus vraies que fausses, parce qu’elle avait vraiment besoin de quelqu’un comme Ajartiel pour la déstresser un peu!

« Ser! Tu gosses à t’en faire autant pour moi! Maintenant dis-moi ce que tu as entendu! »  

Le Fae sourit à pleine dents et croisa les bras en secouant la tête. Nan-han, elle n’allait pas l’avoir si facile!

« De un, si je ne m’occupais pas de toi, personne ne le ferait et toi la dernière! Alors prouves-moi que tu es capable et je vais arrêter de m’en faire. De deux, je veux connaître ta version de ce qui s’est passé avec le Chef des Anges. Parce que si je te raconte ce que j’ai entendu en premier, tu vas te fâcher. »  

Léanne ouvrit la bouche, voulante protester, puis la referma, renfrognée. Elle croisa les bras à son tour et s’accota sur le dossier de sa chaise, agacée.

« Ça ne me met pas trop en confiance sur le contenu des rumeurs qui circulent. Sérieusement, j’ai juste été m’entrainer avec Ajartiel vendredi dernier et après on a été à la Discothèque, histoire de décompresser un peu. Son idée, pas la mienne. On a trop bu, le barman étant trop généreux et le doorman m’ayant donné le double de coupons pour s’excuser de ne pas m’avoir reconnue… J’ai… peut-être embrassée un Elfe sur le plancher de danse et après j’ai inviter Ajartiel à venir boire dans ma hutte… Juste pour jaser. On a but la moitié de la bouteille de rhum. »  

« Attends! Attends! LA bouteille de rhum? Tu te fou de ma gueule! On était censé la boire ensemble! »  

« Hey! J’étais saoule, ok! Je n’étais pas en état de prendre de bonnes décisions! »    fit-elle avant de rire un peu.  « C’était vraiment con comme soirée. Désolé de ne pas t’avoir attendu. Je vais garder le reste pour toi. Ok? »

« C’est bon. Continu ton histoire, là! »   fit-il, intéressé par la suite. Le plus croustillant s’en venait!

Léanne soupira et ferma les yeux un instant en massant la base de son nez. Essayant de ramener à sa mémoire ces moments regrettés.


« Mes souvenirs ne sont pas super clairs pour la suite. On a beaucoup déconné… Je pense que l’on a jouer à un jeu de vérité, mais je n’arrive même pas à me rappeler de ce que l’on a dit… En tout cas, après ça on s’est endormis, beaucoup trop saoul et j’ai regretté cette soirée durant toute la journée d’après. »

Séraphin fronça les sourcils et fit claquer sa langue.

« C’est tout? »   dit-il, déçu.  « Vous avez sagement dormit un à côté de l’autre. Sans plus? »

Léanne sentit ses joues devenir plus chaude, mais elle rejeta les petits papillons que l’insinuation de Séraphin réveilla dans son bas-ventre.

« Pffff! Bien sûr! Demandes à Lilou si tu ne me crois pas! De toute façon, tu m’imagines! Moi! Avec Ajartiel? Jamais! Il ne doit même pas savoir comment ça fonctionne. Il est bien trop immature! »

Séraphin eut beaucoup trop de difficulté à retenir son fou rire. Oh! Il croyait bien qu’il ne s’était rien passé, mais il voyait bien que Léanne y avait pensée. Elle était bien trop sur la défensive pour que ce ne soit pas le cas.

« En tout cas, ce n’est pas ce que les rumeurs disent… »   fit-il, ne tenant pas tant que ça à la vie, pourrait-on croire.

« QUOI?!? »    fit la Chef des Fées, sa voix résonnant jusqu’aux bureaux de ses collègues.

Elle s’était levée d’un mouvement et regardait son cousin avec un mélange de colère et d’angoisse dans son regard. Le Fae sourit doucement et secoua la tête.


« Qu’est-ce que tu pensais qu’il allait arriver quand vous vous êtes fais prendre endormis dans le même lit par Éléonor? L’imagination des Catiens à fais le reste! »

Léanne se laissa tomber dans son fauteuil et colla son front sur son bureau cachant son visage dans ses bras.

« Oh non… Non. Non. Non. Non… Qu’est-ce que j’ai fais?… Mais qu’est-ce que j’ai fait?! »  se plaigna-t-elle. « Qu’est-ce qu’ils racontent? »   fit-elle d’une voix pitou-piteuse.

Séraphin eut une petite moue de pitié pour sa cousine. Elle s’en faisait vraiment trop… Il posa sa main dans ses cheveux qu’elle avait libérée de ses nombreuses tresses la veille et flatta doucement les belles boucles un peu folles qu’elle avait rapidement attaché avec un lacet de cuir sur son épaule.


« Hé… Léa. » dit-il doucement, souhaitant la rassurer.  « Les gens de la C.A.T. ne te jugent pas négativement… Ils croient que vous êtes ou avez le potentiel d’être un couple et ils trouvent ça adorable. Surtout les Fées. Ça illumine leur journée et leur fait oublier leurs soucis pendant un instant. Ce n’est pas négatif du tout… »

Un reniflement de doute lui répondit et il rit un peu. Elle était définitivement trop stressée par des choses superflues.

« Ne t’en fais pas. Ok? Les gens peuvent penser ce qu’ils veulent, tu connais la vérité, non? »

La Chef des Fées releva juste assez sa tête pour que son regard dépasse de ses bras croisés.

« Éléonor est quand même mieux de bien se tenir. Sinon je vais lui faire regretter d’avoir ouvert la bouche! »

« Woah, doucement avec les menaces! »  dit Séraphin en fronçant les sourcils.

Ce n’est pas Éléonor… C’est de ma faute… fit un petit gazouillis en provenance d’une plante suspendue.

Les deux Fées se tournèrent vers Lilou qui essaya de se faire plus petit et de se cacher dans le feuillage. C’est à ce moment qu’Hiro prit son envol et alla lui picorer la tête.


Idiot! Idiot! Pourquoi tu as ouvert ton bec!   Dit-elle en l’attaquant de tout bord et tout côté.

La pie-grièche essaya d’éviter les coups de becs et finit par s’envoler pour aller chercher refuge sous les cheveux de sa Fée.


« Hiro! »   sermonna Séraphin en se levant pour aller attraper son totem et la foutre dans sa veste qu’il zippa.
De son côté, Lilou venait de réaliser qu’il s’était plutôt mit en danger en allant se cacher près de Léanne en voulant se protéger du moqueur chat. Il déglutit de travers et sauta sur le doigt que la Fée lui présenta.

Léanne apporta l’oiseau à la hauteur de son regard et il put voir la fureur dans ses yeux chocolat aux teintes de verts. Il fit claquer son bec de nervosité. Il n’avait pas besoin qu’elle le dise, il savait qu’elle voulait qu’il s’explique. Il se balança d’une patte à l’autre avant de finalement avouer.


Euh… hum… Je ne pensais pas que ça deviendrait aussi gros… C’est juste quand j’ai été voir les autres Totems ce matin-là, je me suis dis que ce serrait une drôle d’histoire à raconter… Je leur avais dit de ne pas en parler à personne, mais j’imagine qu’ils n’ont pas écoutés… Je te jure que je n’ai dit que ce qui s’est passé pour de vrai! Rien de plus!

Léanne fit un mouvement de poignet pour qu’il s’envole et se leva. Lilou se posa sur la lampe de bureau de la Fée. Séraphin croisa le regard en colère de sa cousine et grimaça, merde… Lui qui avait réussi à la garder calme jusqu’à maintenant.

« Dis-moi tout ce que tu as entendu des rumeurs. » fit-elle, autoritaire.

« Je ne peux pas Léanne. Pas quand tu es fâchée comme ça… »

« Si c’est comme ça, je vais faire mes propres recherches! »   dit-elle en marchant vers la porte de son bureau.

Séraphin l’attrapa par le bras en soupirant, libérant Hiro au passage qui fit s’emblant d’attaquer Lilou avant d’aller se percher sur le dossier du fauteuil que Séraphin avait utilisé jusqu’à date.


« Lâches-m… AYE! »

En essayant de se déprendre, Léanne avait marché sur une punaise qui avait transpercée la semelle de son soulier ballerine.

« Attends, Léanne. Merde, si tu es pour aller terroriser toute la C.A.T., je vais te le dire… Ça va? »

La Chef des Fées s’assit sur son bureau et enleva son soulier pour regarder les dégâts, rien de bien grave, juste une raison de plus d’être en colère. Elle enleva la punaise de son soulier et releva les yeux vers Séraphin.

« Vas-y, parles. Je t’écoute! Et Hiro! Ramasse ton fatras! »

Et c’est comme ça que Léanne apprit la plupart des rumeurs qui couraient sur elle et Ajartiel. Séraphin en garda quand même quelques-unes pour lui et essaya du mieux qu’il peut de rassurer sa cousine que ça ne changeait pas comment les gens la percevrait, mais elle n’y croyait pas une seconde. Maintenant, Séraphin regrettait d’avoir amené le sujet, même si en fait il contrôlait très bien la situation avant que Lilou fasse part de sa trahison. Parce que oui, Léanne considérait ça comme de la trahison et il le savait. Dans des moments comme ça, elle l’ignorait complètement et il ferrait mieux de l’éviter pendant un moment avant de venir faire ses excuses.

Lorsque Séraphin eut fini de raconter les rumeurs qu’il avait entendu, Léanne hocha la tête silencieusement. Elle avait passés tout le temps qu’il avait parlé avec les bras croisés à le regarder intensément, sans un mot.


« C’est tout? »   fit-elle sèchement lorsqu’il eut finit.  « Il y a d’autres spéculations sur me vie amoureuse dont je devrais être au courant? »

« Léa… s’il-te-plaît, ne va pas faire quelque chose de stupide parce que tu es en colère… »

« Je vais faire ce que je veux, stupide ou pas, tu n’as pas ton mot à dire! Maintenant continu à ramasser des rumeurs sur moi sans m’en parler! J’ai d’autres chats à fouetter. »

« Léanne, tu es injuste, c’est ta colère qui parle. »

« JE m’en FICHE! Aller! J’en ai marre de vous! Ciao! »

Elle sortit de son bureau en claquant la porte de toutes ses forces. Ils purent l’entendre s’éloigner par le bruit de ses talons sur le plancher. Le regard de Lilou et Séraphin se croisèrent. Ils échangèrent un long soupir de désespoir.

On est dans de beaux draps, fit remarquer l’oiseau.

« En effet, » dit-le Fae.

Moi j’ai rien fais de mal!  Dit Hiro qui venait de finir de ramasser les trombones et punaises.

Oh! La ferme!   Répondit Lilou en sortant par la porte que le Fae venait d’ouvrir pour sortir. Celui-ci allait probablement devoir annuler les rendez-vous de la Chef des Fées pour la journée… Et assurer les fonctions qu’elle ne s’occuperait pas aujourd’hui. Il le savait, elle n’allait pas travailler ce soir… C’était peut-être mieux ainsi en fait…

Il salua d’un hochement de tête Gustave qui avait sortit la tête de son bureau à cause de tout le bruit que Léanne avait fait et s’assura de déguerpir avant que l’Efle est pu lui poser quelque question qui soit.
Texte écrit par Léanne Cissé.
 

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