AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Hello !
Le deal à ne pas rater :
Réassort du coffret Pokémon 151 Électhor-ex : où l’acheter ?
Voir le deal

Partagez
 

 Louna Taren - Ange

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Louna
Ange

Louna

Grade hiérarchique :
  • Sergent

Points : 433
Messages : 73
Louna Taren - Ange Empty
MessageSujet: Louna Taren - Ange   Louna Taren - Ange EmptyMer 5 Mar - 11:38

Nom: Taren

Prénom: Louna

Surnom: Lou

Âge: en apparence, 18 ans. Mais en vérité, elle a 20 ans.

Sexe: F

Race: Ange

Histoire: Louna est née en 1922 en France. Elle vivait dans un petit village de campagne, dans le Nord, avec son père et son petit frère, Paul. Mais sans sa mère, car celle-ci était morte en donnant le jour à son frère. Louna avait 12 ans lors de la mort de sa mère. Elle en fut extrêmement marquée, mais a surmonté cette épreuve grâce à la présence de son père.

Très rapidement, Louna était devenue une mère pour son petit frère Paul. C'était elle qui l'habillait le matin, le disputait quand il faisait une bêtise, le consolait et le conseillait. Son père voyait avec bonheur le lien qui se créait entre les deux enfants. Il encouragea sa fille dans cette voie, en continuant à veiller sur eux avec amour.

Hélas, ce bonheur ne pouvait pas durer éternellement. En 1939, alors que Louna avait 17 ans et Paul 5, la guerre éclata en Europe. Leur père ne saisit pas tout de suite l'ampleur du danger qui les menaçait, lui et sa famille. Peut-être la mort de sa femme l'avait plus profondément touché qu'il ne le paraissait, peut-être refusait-il de voir vraiment ce qui allait s'abattre sur eux. Au fond, la raison importe peu. Ce qui compte, c'est que, jusqu'au bout, leur père refusa de quitter la maison et le village dans lequel ils vivaient tous les trois; refusa de voir l'avancée inexorable de l'armée ennemie. Mais on ne peut pas vivre éternellement en fermant les yeux au reste du monde.

Un funeste matin de 1940, l'armée entrait dans le village. Il est inutile de raconter dans le détail la panique qui s'ensuivit. Ce qui importe, c'est que le père des deux enfants les emmena dans la cave, ferma la porte et qu'ils restèrent là, en silence, à attendre. Ce qui importe, c'est qu'un soldat enfonça cette porte, qu'il entra dans la cave. Ce qui importe, c'est que leur père se dressa devant ses enfants, qu'il reçut une balle en plein cœur et s'effondra devant eux. C'est cela qui importe, car c'est à cet instant que leur vie bascula.

Louna hurla devant le corps de son père, comme si c'était elle qui avait reçu la balle. Le soldat ne voulait pas lui faire de mal, ni à elle ni à son frère; ils n'étaient que des enfants. Il fit demi-tour et partit. Si, à cet instant, Louna s’était effondrée sur le corps de son père, tout aurait été différent. Mais elle ne regarda pas le mort. Au contraire, elle se raidit, comme si un froid immense lui gelait tout le corps; comme si une carapace de glace l'avait recouverte et avait pétrifié jusqu'à son cœur qui battait dans sa poitrine. Elle fit un pas, un autre. Elle avait les yeux fixés sur l'ouverture lumineuse de la porte. Elle tenait son frère en pleurs contre elle. Elle l'empêchait de voir, par terre, le corps en sang de leur père.

Elle sortit dehors, dans le bruit et la lumière. Le sol était couvert de sang. Il y avait un corps, par terre. Un corps en uniforme. Elle tendit la main et prit, avec précaution, l'arme qui était restée à la ceinture du mort. Puis, elle la glissa dans sa ceinture, prit son frère contre elle, tourna les talons et s'enfuit. Ils coururent longtemps, droit vers le cimetière. Louna avait son idée, elle connaissait par cœur l'endroit, elle savait par où ils pourraient fuir pour échapper à l'armée, par où passer pour aller à Paris. Mais, en arrivant devant le portail du cimetière, elle vit un homme qui s'y tenait. Elle s'arrêta, obligea son frère à fermer les yeux, prit l'arme à deux mains et tira. L'arme rua entre ses mains. Le recul propulsa la balle bien plus haut qu'elle ne l'avait prévu. L'homme s'effondra. Ils fuirent.

Pendant très longtemps, ils passèrent leurs temps à fuir. Fuir le village. Puis fuir Paris lorsqu'il fut pris. Fuir. Et pendant ce temps, Louna apprit à tirer, à bien tirer même. À tuer tous ceux qui se trouvaient sur son chemin et celui de son frère. Car elle faisait tout cela pour lui. Elle voulait l'emmener avec elle dans un endroit où ils pourraient vivre heureux. Et pour cela, elle tuait. Elle savait ce qu'elle faisait, savait que c'était mal. Mais elle était devenue folle de douleur. Tout ce qu'elle voulait, la seule chose qui la rattachait encore à la vie, c'était son frère, l'avenir de son frère, le bonheur de son frère. Le reste n'était que broutille.

Un jour, ils atteignirent, enfin, la frontière entre la France Libre et Occupée. Il fallait passer, mais ils n'avaient pas de papier. Ils tentèrent de traverser quand même. Au début, tout se passa bien. Son frère atteignit même l'autre côté sans problème majeur. Et puis, au moment de le rejoindre, elle glissa sur une pierre et tomba. Elle se redressa aussitôt, mais le bruit avait suffi à faire s'approcher l'homme qui gardait le passage. Elle courut pour rejoindre son frère. Elle n'entendit pas la détonation. Elle vit juste le visage de son frère prendre une expression horrifiée et elle sentit quelque chose exploser dans son dos. Elle tomba. La douleur se précipita vers elle comme pour l'engloutir. Elle murmura: "Va-t-en! Va-t-en!" Son frère la regardait, comme pétrifié. Puis il fit demi-tour et se mit à courir comme un fou. Juste avant que la douleur ne l'avale, elle eut le temps de penser qu'il était sain et sauf. Puis, ce fut le noir.

***

Elle ouvrit les yeux. Elle était allongée par terre, dans l'herbe. Il faisait beau. L'air était calme. Elle se redressa. Elle était entièrement nue. Elle se leva. Le silence la perturbait. Lentement, petit à petit, la mémoire lui revint. Et aussitôt, sa première pensée fut pour son frère: était-il sain et sauf ? Sa deuxième pensée fut: et moi, pourquoi suis-je là ? Elle était morte, elle le savait. Elle se redressa et voulut marcher un peu, hésitante. C'est alors qu'elle remarqua les plumes qui volaient autour d'elle. Il y en avait deux ou trois, de longues plumes noires de jais. Cela semblait venir de derrière elle.

C'est ainsi qu'un beau matin de printemps, Louna Taren, morte en 1940 à 18 ans, découvrit qu'elle revivait et qu'elle avait des ailes. Elle marcha jusqu'au prochain village, y vola une robe et s'informa de la date sous un prétexte quelconque. Et la réponse tomba, comme un coup de massue: 7 juin 2011. À partir de ce moment, elle se renseigna partout pour trouver une trace de son petit frère. Cachant ses ailes au regard des humains, elle parcourut pendant un an une bonne partie de la France avant de trouver une pierre tombale marquée ainsi: Ci-gît Paul Taren (1934-2010)
Son frère était mort l'année dernière, à 76 ans. Après cela, elle crut qu'elle n'avait plus aucune raison de vivre.

Il lui fallut longtemps pour accepter sa renaissance. Que faisait-elle là, vivante, alors que son cher frère adoré était mort ? Elle parvint à passer cette étape après avoir conclu un beau jour que c'était sûrement comme punition qu'elle se trouvait sur Terre, punition pour tous les gens qu'elle avait tués. En expiation, elle décida donc de vivre et non seulement de vivre et de subir avec courage tout ce qu'il lui arriverait, mais aussi de se battre pour vivre, pour faire durer sa punition le plus longtemps possible, d'être utile aux autres et des les aider. Et, naturellement, elle s'interdit de tuer, peu importe les raisons.

Début mai 2013, un soir, en haut d'une colline surplombant une ville.
Louna décida qu'elle passerait la nuit en bas, dans la ville. Il faisait sombre, alors elle décida de voler. Elle ne volait pas très, très bien, mais depuis deux ans qu'elle existait en temps qu'ange, elle avait tout de même fait des progrès. Elle déplia donc ses magnifiques ailes noires et s'envola. Au même moment, elle sentit une petite piqûre à la nuque et s'effondra à terre. Elle se demanda s’il était temps pour elle de quitter, définitivement cette fois, ce monde terrestre, mais le sommeil l'engloutit sans qu'elle ait eu le temps de répondre à cette question.

Caractère: Avant sa mort, Louna était devenue extrêmement sombre, renfermée, méfiante. Toujours sur la défensive, elle se transformait en monstre féroce et sanguinaire (au figuré, bien sûr!) dès qu'elle pensait que quelqu'un les menaçait, elle ou son frère.

Après sa renaissance, le choc qu'elle a reçu l'a rendue bien plus mélancolique et bien moins combattive. Ce n'est que récemment qu'elle a repris le goût de vivre. Même si elle a gardé un peu de la part sombre qu'elle avait avant sa mort, elle est devenue plus douce et même bienveillante. Cependant, ce trait de caractère ne se remarque pas au premier abord. Elle est très courageuse, n'hésitant jamais à se mettre dans des situations impossibles pour ceux qu'elle aime ou pour ce qu'elle pense être bien.

Amours/Amis: Elle n'a pas d'ami(e)s (ni en amitié ni en amour), mais elle aimerait bien s'en faire. Néanmoins, elle n'arrive pas à montrer suffisamment d'elle-même pour que s'instaure une amitié durable. Mais tout n'est pas fini, elle a encore beaucoup à apprendre et s'ouvrira peut-être avec le temps!

Physique: Louna n'est pas très grande (1m60), elle est mince et musclée. Elle a de magnifiques cheveux bruns, fins et souples, qui lui descendent jusqu'au milieu du dos. Elle a un beau visage, sans être exceptionnel. Ce qui attire aussitôt l'attention, ce sont ses yeux, de magnifiques et grands yeux bleus, avec de longs cils noirs. Sa peau est blanche. Ses ailes sont noires de jais, bien plus foncé que ces cheveux par exemple. Ce sont des ailes d'aigle, grandeur ange. Pour finir, je dirais qu'elle est belle, mais d'une beauté un peu mélancolique qu'on ne remarque pas forcément tout de suite. Elle porte des robes unies aux couleurs pâles et marche pieds nus.

Signe particulier: elle porte toujours une chaîne d'argent, avec un pendentif noir en forme d'étoile autour du cou. Elle l'a acheté en souvenir d'un collier que lui avait offert son frère. Mais comme il est très fin, il ne se remarque pas.

[P.-S. C’est mon premier RPG, j'espère que je ne ferais pas trop de bêtises… Et désolée d'avoir autant écrit…]
Joëlann
Chef des Sorciers

Joëlann

Grade hiérarchique :
  • Général de Division

Points : 1000189
Messages : 292
Louna Taren - Ange Empty
MessageSujet: Re: Louna Taren - Ange   Louna Taren - Ange EmptyMer 5 Mar - 11:40

Fiche validée mam'zelle !
Ajartiel
Chef des Anges

Ajartiel

Grade hiérarchique :
  • Général de Division

Points : 1001326
Messages : 611
Louna Taren - Ange Empty
MessageSujet: Re: Louna Taren - Ange   Louna Taren - Ange EmptyMer 5 Mar - 11:41

Validée aussi !
Contenu sponsorisé




Louna Taren - Ange Empty
MessageSujet: Re: Louna Taren - Ange   Louna Taren - Ange Empty

 

Louna Taren - Ange

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Ce que faisait Louna cette nuit-là…
» Ajartiel - Ange
» Aela - Ange
» Dieter Braun – Ange
» La lame de l'Ange (P.V. Sarah-Ève)

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
C.A.T. - Créatures Anonymes de la Terre :: Hors-Jeu (Important) :: Présentation des Personnages :: Anges-