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 Une discussion entre Ajartiel et Séraphin

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Ajartiel
Chef des Anges

Ajartiel

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MessageSujet: Une discussion entre Ajartiel et Séraphin   Une discussion entre Ajartiel et Séraphin EmptySam 12 Aoû - 17:44

Environ trois semaines après le départ de Léanne (pas qu’il comptait le temps qui passait là...), Ajartiel cherchait un livre à la bibliothèque pour se désennuyer. Soudainement, un léger vrombissement se fit entendre derrière lui et il entendit dans son oreille: “Qu’est-ce que tu cherches? Comment avoir un beau cul pour les nuls?”

Ajartiel sursauta, faisant ricaner Séraphin qui s’était introduit derrière lui.

“Est-ce que ça sous-entend que, par défaut, tous les gens non-nuls ont un beau cul ?”, répondit stupidement l’Ange, avant d’ensuite changer de sujet. “T’es devenu bibliothécaire Séraphin ?”

Le Fae se recula, tout sourire et haussa les épaules.

“J’aimerais bien, peut-être quand Léanne va revenir et que je serai moins occupé. Mais je vais peut-être me faire voler ma place par une certaine Vampire aristocrate… Tu crois que je ferais un bon bibliothécaire?”, dit-il.

Un autre Catiens dans la rangé se tourna pour les regarder sévèrement et fit un “Chuuuuut !” avant de partir, grognon.

Séraphin retenu un rire et haussa un sourcil en direction d’Ajartiel.

Ajartiel ne comprit pas le commentaire sur la Vampire aristocrate, n’ayant peut-être pas rencontré la personne en question. Ou bien c’était une référence à autre chose qu’une Catienne ? L’Ange décida de juste ignorer l’allusion.

“T’es vraisemblablement trop bruyant pour ça. Contrairement à moi !”

Cette remarque fut suivie d’un second “Chuuut !” provenant de derrière le rayon où les deux hommes étaient.

Un grand sourire étira les lèvres du Fae qui volait encore à quelques centimètres au-dessus du sol. Il se rapprocha et chuchota à l’Ange:

“Alors, qu’est-ce que tu cherchais comme livre ? Des nouvelles érotiques ? De quoi te consoler du manque de Léanne dans ta vie ?”

“TMI”, fit Ajartiel avec un demi-sourire, hésitant entre être agacé et amusé.

Le Fae ricana en sourdine.

“Quoi ? Tu ne veux pas me le partager ? Parce que s’il y a bien quelqu’un qui s'ennuie de Léanne à la C.A.T., c’est bien moi. Je suis la meilleure personne à qui te confier.”, fit-il sans aucune trace de sérieux dans sa voix.

Ajartiel grimaça.

“Tu es son cousin. T’as vraiment envie d’imaginer ta cousine toute nue ?”

Séraphin haussa un sourcil.

“Parce que c’est comme ça que tu te l’imagines ?”

“Pas en ce moment, non. Ça serait bizarre, vu qu’elle est dans une mission genre bureaucratique.”

“Alors je ne vois pas le problème.” dit l’Afro-Américain en haussant les épaules.

Son regard se concentra derrière l’épaule du Hongrois et ses yeux s'agrandirent légèrement.

“Que je fasse un bon bibliothécaire ou pas, je pense que l’on devrait y aller, la bibliothécaire actuelle s’en vient pour nous sermonner.”

“Chacun pour soi !”, se moqua Ajartiel en traversant le mur.

***

Ajartiel prit la direction des bureaux des chefs. Il alla s’installer dans le sien, les pieds sur le bureau, pour lire... zut, il n’avait pas de nouveau livre, finalement. Il oeilla le livre que Lilou lui avait demandé d’attendre pour lire. Meh…

Quelques minutes plus tard, Séraphin apparu dans son cadre de porte sur lequel il s’accota. Il lança un regard noir à Ajartiel.

“Traître.” fit-il, agacé.

Il s’approcha du bureau de l’Ange et y lança un livre avant de s’asseoir dans une pile de documents sur un des fauteuils du chef.

“Et fier. Merci.”, répliqua Ajartiel en se saisissant du livre. Cinquante nuances de gris ? “J’ai entendu dire que c’était horrible. Je suis curieux.”

“C’est en effet abominable.” dit le Fae en souriant. “Je n’ai pas réussi à le terminer.”

“J’accepte le défi.”

Séraphin hocha la tête en se disant que ce côté compétitif était probablement quelque chose que Léanne appréciait chez le chef des Anges.

“Ça fait longtemps que j’ai pris le temps de lire un livre de fiction. Tu aurais des recommandations pour quelqu’un qui n’a pas le temps de lire sauf lorsqu’il va aux toilettes ?”, demanda le Fae.

“Aller aux toilettes plus souvent.”, blagua Ajartiel. “Visiblement, tu as besoin de vacances Séraphin. Tu bosses trop. C’est mauvais pour la santé.”

“C’est de famille, il faut croire. Comme tu as réussi à déworkaholiser Léanne, je me suis dit que tu pourrais faire de même pour moi.” répliqua le Fae, dans un mélange de blague et d’honnêté.

Considérant que de ‘déworkaholiser” Léanne (mais l’était-elle vraiment ? Ajartiel en doutait) s’était accompagné de parties de jambes en l’air, la demande de Séraphin n’était pas particulièrement tentante.

“Tu crois que j’ai réussi à la déworkaholiser ?”, demanda plutôt le chef des Anges, sceptique.

L’assistant-chef haussa les épaules et s’installa plus confortablement dans le fauteuil, frippant plusieurs feuilles peut-être importantes au passage.

“Elle est moins pire qu’elle ne l’était. Elle est peut-être rendue à mon niveau. Au moins, elle dort et elle fait autre chose que juste s’entrainer et travailler.”, dit-il honnêtement.

“Tu dis ne pas avoir de temps libre, mais tu me suis jusque dans la bibliothèque et maintenant dans mon bureau. Tu voulais me demander quelque chose ?”, demanda le Magyar, un peu pour changer le sujet. Discuter de Léanne avec Séraphin n’était définitivement pas son activité favorite. Discuter de Léanne avec qui que ce soit, d’ailleurs.

Un regard faussement outré lui répondit alors que le côté théâtral de Séraphin ressortait.

“Vous insinuez, Monsieur Ajartiel, que la seule raison pour laquelle je vous gracie de ma présence est pour vous demander quelque chose ! Mais quelles honteuses accusations ! Je ne saurais le tolérer ! Dès à présent, je vous accompagnerai dès que mon horaire me le permettra pour vous faire comprendre l’importance que vous avez à mes yeux, Monsieur !” dit-il en accompagnant ses paroles de grands gestes.

“Aaaaw... Anderson va être jaloux que je lui pique son seul ami. Par contre, pas question que je t’appelle ‘monsieur’. Ou que je te vouvoie.”

“Oh, ne vous en faites pas mon cher, Charles a mon attention dans les moments les plus cruciaux. Mais je crois que notre cher chef des Vampires souhaite prendre repos de ma présence. Jamais n’osera-t-il me le dire, mais je peux l’entendre dans sa voix.” dit Séraphin sur le ton d’une veuve attristée.

Comme à chaque fois que le prénom de monsieur Anderson était énoncé, Ajartiel eut besoin de deux secondes pour se rappeler qui était ‘Charles’. La précision que fit Séraphin dans la phrase suivante aida.

“Outch.”, remarqua le Hongrois en se demandant si le dernier commentaire du Fae était vrai. “Tu as songé à lui faire une recommandation de bibliothécaire sur les livres pour se développer le fessier ? J’ai entendu dire que c’était un bon moyen de briser la glace.”

“Oh, mais Charles n’a pas besoin de mes conseils, son fessier est déjà impeccable.” rétorqua le Fae. “Mais ce n’est pas lui, que je suis venu voir, c’est vous, Monsieur Ajartiel. Comment allez vous en cette glorieuse journée, très cher camarade ?”

Heureusement, Séraphin ne semblait pas vouloir pousser la discussion sur les fesses du chef des Vampires, parce qu’Ajartiel était vraiment confu de ce commentaire. Par contre, le sujet alternatif ne lui plaisait pas tellement plus.

“Je m’apprêtais à lire un livre érotique plutôt que de bosser. Et vous ?”

“Oh, est-ce que je devrais vous laisser à vos passe-temps personnels ? Je ne souhaiterais pas vous déranger.” dit-il en feignant de se relever, alors que son but était clairement de déranger Ajartiel.

“C’est sûr que de lire ce genre de bouquin à deux, ça risque d’être malaisant.”

“Oh ! Jamais de malaise avec moi mon cher Monsieur. Je sais être discret.” dit-il avec un ton lourd en sous-entendu.

“... en quoi c’est moins pire ?”, fit l’Ange, honnêtement confu.

Le Fae se réinstalla dans le fauteuil, balayant de la main des feuilles qui l'agaçaient avant de reporter son attention vers son interlocuteur.

“Mais voyons, la discrétion est la mère des subtilités. Elle est d’une importance capitale dans tout ce qui attrait à l’érotique.”, continua-t-il complètement dans son personnage et se régalant de ne faire aucun sens. Il aimait bien l’expression confuse sur le visage d’Ajartiel.

“Donc..?”

Séraphin lui lança un regard faussement surpris, comme si la réponse lui était tellement évidente qu’il trouvait qu’Ajartiel devait être stupide pour ne pas le savoir.

“Monsieur Ajartiel, ne me dites pas que vous… Oh, mais que c’est gênant. Voyons, deux hommes seuls, dans un contexte érotique… La discrétion est de la plus haute des importances ! Il ne faudrait pas réveiller les mauvaises langues…”

“Surtout quand on sait combien il y en a à la CAT.”, remarqua Ajartiel, en abandonnant l’idée de comprendre. Et puisque Séraphin voulait jouer au con...

“Ok.”, ajouta l’Ange avant de prendre son livre et d’en tourner la première page pour se mettre à lire.

Séraphin fit la moue, vexé qu’Ajartiel ne rentre pas plus dans son jeu. Il croisa les jambes sur le fauteuil et émit un profond soupir de lassitude en regardant le chef des Anges.

“Si ça se trouve, c’est pas tant érotique. T’en sais rien, t’as pas lu la fin.”, mentionna Ajartiel.

“J’en ai lu assez pour savoir que c’est d’un érotique à faire vomir.”

“L’érotisme te fait vomir ? Triste.”

“Non, pas normalement, juste celui que l’on retrouve dans ce livre. Mais j’avoue préférer le romantisme à l’érotisme.”

“Peut-être que la fin est romantique et que t’es passé à côté.”

“Il n’y a rien de romantique à un homme qui utilise sa position pour s’imposer à une jeune femme de mon humble opinion… Oh pardon pour les spoilers.”

“Ah, donc c’est un porno en fait, pas de l’érotisme...”

“Un porno de mauvais goût, peut-être. Avec un sous-entendu d'agression sexuelle. Je ne te conseille pas réellement de le lire, c’est de la pourriture.”, dit Séraphin réellement honnête pour cette fois.

“Alors pourquoi me l’avoir amené ?”

“Pourquoi pas?”

“Logique.”

Le Fae se replaça et ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais s’arrêta et fronça le nez, visiblement agacé. Il réfléchit un moment.

“Tu as communiqué avec Léanne depuis son départ ?” demanda-t-il, se doutant qu’il n’allait pas avoir une réponse positive.

“Non, pourquoi ?”, s’étonna légèrement Ajartiel. “Tu as bien dû avoir de ses nouvelles, toi. Non ?”

“Oui, en effet. Elle m’a demandé comment tu allais. Qu’est-ce que je devrais lui dire ?”, fit Séraphin en scrutant le visage d’Ajartiel.

“Ah, alors c’est pour ça que t’es là !”, comprit l’Ange.

“Qu’est-ce que ça change si c’est le cas ?”, répondit le Fae sans confirmer ou infirmer ce qu’avait soupçonné Ajartiel.

“Rien, mais ce n’est pas le genre de Léanne d’être gênée. Elle a qu’à me demander elle-même.”

Un sourire étira les lèvres de Séraphin qui rejoignit ses mains ensembles, pensif.

“C’est ce que je me demandais justement, pourquoi m'a-t-elle demandé de lui donner l’information plutôt qu’aller directement à la source… Est-ce que tu es fâché contre elle ? Ou est-ce qu’elle pourrait croire que tu es fâché contre elle ?”, questionna-t-il.

De toute évidence, Séraphin devait déjà avoir plein de détails sur la situation et Ajartiel ne voyait pas pourquoi il cherchait à avoir son point de vue.

“Est-ce qu’elle a subi un lavage de cerveau et maintenant c’est une toute autre personne, gênée et incertaine ? Qui sait !”, soupira dramatiquement l’Ange.

Séraphin soupira intérieurement, exaspéré, mais restant calme et serein vu de l’extérieur.

“Mais alors que faisons nous encore ici, nous devrions aller la sauver, non ?”, dit-il, sans faire le moindre mouvement pour se relever.

“Probablement.”, approuva Ajartiel, sans bouger davantage.

“Bon, alors j’imagine que je vais devoir lui dire que tu es à l’article de la mort, pour ne pas qu’elle soupçonne que nous savons qu’elle a été hypnotisée. Peut-être que la peur de te perdre va la réveiller de son lavage de cerveau…”, dit-il sans émotion.

“Pourquoi juste moi ? Dis-lui qu’on est tous les deux à l’article de la mort.”

“Si c’est moi qui lui écrit, elle va comprendre que c’est une ruse, voyons. Et puis, je crois qu’elle s'inquiéterait plus pour toi que pour moi…”, insinua-t-il.

“T’es son cousin.”, remarqua Ajartiel. Genre, évidemment que Léanne allait s’inquiéter plus pour lui.

“Je suis aussi une épine dans son pied depuis longtemps. Elle pourrait être contente de ne plus avoir à m’endurer…”, fit-il sur un ton neutre.

“Ouais, mais du coup, Émilienne se retrouve avec tout le boulot. Léanne ne laissera pas passer ça.”

“Hm… Bon point, bon point… Mais dans le cas d’un lavage de cerveau, je crois qu’un appel à ses émotions aurait plus de chance de la réveiller que de faire appel à son sens des responsabilités… Mais maintenant que j’y pense, nous parlons de Léanne, ça pourrait très bien fonctionner aussi.”

“Donc on a un plan ? Et en plus j’ai aucun rôle à y jouer. Doublement génial.”

Séraphin laissa transparaître sa peine pendant un moment. Il était déçu qu’Ajartiel ne veuille rien savoir d’interagir avec Léanne. Il soupira et se leva.

“Je crois… que tu as le plus grand rôle à jouer.”, fit-il très sérieusement avant de partir vers le bureau de Monsieur Anderson.

Texte écrit en collaboration avec Léanne Cissé dans le rôle de Séraphin.
 

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