Un rêve, un rêve si intense qu’elle avait seulement envie de se réveiller. Elle ne voyait que des gens la poursuivre dans la forêt avec des lances et des couteaux. Courir, n’avait plus d’importance.

Finalement, elle se tira du rêve dans une panique immense. Ses yeux voyaient très mal, elle avait cette douleur à l’épaule donc, elle n’avait plus aucun souvenir.  Ses yeux tranquillement commençaient à se faire à la lumière si éclatante du plafond. Les lieux étaient si blancs, elle apposa ses pieds sur le plancher. Elle les remonta aussitôt quand elle sentit la céramique froide sous ceux-ci.

Les lieux étant vide elle prit un moment pour regarder les lieux, mais rien de bien intéressant, sauf peut-être les livres de médecine qui lui avait attiré l’œil. Elle s’en allait dans la direction des livres, mais en prenant bien soin de regarder autour d’elle que personne n’était là. Comme elle ne savait toujours pas où elle était la moindre des choses était de ne pas attirer l’attention.

Soudainement, elle avait eu comme un flash de ce qui c’était passé avant son réveil. Quelqu’un avait tenté de la tuer et alors qu’elle croyait mourir quelqu’un lui a sauvé la vie ou pas. Elle commença à douter, que lui prouvait-il que la personne qui l’avait enlevé n’avait pas l’envie de la tuer.

C’est alors que à ce moment-là qu’elle tenta d’ouvrir les portes, mais rien à faire. Aucune de ces portes n’était ouverte.

« Zut, zut, zut !»

Sa voix résonna dans la pièce. Elle n’arrivait pas à comprendre ce qui allait se passer. Alors que Yár son petit animal lui venait de se réveiller à cause du son. Il se demandait ce qui était en train d’arriver.

*Si jamais on me tuait, plus jamais je ne vais pouvoir revoir mes parents, ni mon village. Je ne sais même pas où je suis. Il n’y a pas de fenêtre et les portes sont barrées… Je vais peut-être mourir ici !*

Des larmes c’était mis à couler sur ses joues, elle n’arrivait à y croire, elle se laissa tomber sur le sol. Elle ne pensait plus à rien à part sa famille. Elle n’avait pas peur de mourir, mais bien peur de ne jamais revoir ceux qu’elle aime.

«Papa, maman ! Je vous aime !»

Elle se laissait tranquillement tomber sur le sol, avec l’espoir que de refermer ses yeux la feraient revoir sa famille devant elle. La froideur du plancher ne la dérangeait plus, elle ne ressentait plus que de la tristesse. Yár s’en allait prendre place près de son visage et alla se coucher sur sa tête pour tenter de la réconforter, mais la petite bête n’arrivait pas à grand-chose pour l’instant.

Stella jeta un coup d’œil au dossier jaune qu’elle possédait entre les mains. Ce n’était pas la première fois qu’on lui confiait la tâche d’aller accueillir un nouveau. Cependant, à chaque fois elle en ressentait une grande fierté.

Elle ne savait pas exactement pourquoi on lui faisait confiance pour ce genre de mission. Il y avait pourtant tellement d’âmes la C.A.T.! Elle ne pouvait croire qu’elle était la seule qui appréciait faire l’introduction pour les nouveaux, non ? La vampirette aimait croire que les rumeurs de son entregent légendaire ainsi que de ses airs sympathique avait fait vent jusqu’aux oreilles des chefs des différentes races.

Et puis bon, ce n’était pas si difficile de s’imaginer un tel scénario! Elle avait bien Ajartiel comme ami proche! Stella avait toujours de la difficulté à l’imaginer chef de quoique ce soit. Peut-être que ses airs détendus et ses blagues à la revenante aidaient à assouplir l’atmosphère lors de grande décision ? Ou alors, devenait-il complètement une autre personne entre les quatre murs des prises de décision ? Non, cela était impossible. Ajartiel était Ajartiel, il n’y avait aucune autre façon de l’expliquer.

Stella lut le titre du dossier à demi voix : « Narwe Aira »

Ca sonnait bien en bouche ! Comme machouiller un bonbon !

La vampire s’appuya contre le mûr pour parcourir rapidement le dossier. Une jeune elfe, d’à peine 25 ans; la pauvre s’était retrouvé dans un affrontement entre la W.E.F. et la C.A.T. Heureusement qu’on l’avait trouvé à temps! Sinon elle aurait fini en bouillit de farfadet ou de kobold!

Stella soupira, ce n’allait surement pas être un réveille facile! Enfin, rare était ceux qui se passaient sans anicroches. Le sien par exemple! L’autre vampire avec qui elle c’était retrouvait s’était évanouie et son cher copain d’ange avait fait paniquer tout le corps de logis.

La vampirette attacha ses longs cheveux noirs, à l’aide d’un élastique rose qu’elle portait au poignet, en une simple queue-de-cheval. Mieux valait être prête! Stella avait opté pour le confort dans son choix vestimentaire; un pantalon extensible noir, une chemise carrelé bleu et ses bottes de combats. La jeune femme voulait être en mesure de réagir à toute situation.

Le dossier sous le bras, la vampirette sorti la clef de sa poche et ouvrit lentement la porte. Elle pouvait entendre quelques sanglots, mais ne voyait pourtant personne. Stella referma la porte doucement derrière elle.

Elle fit quelques pas silencieux et aperçût la jeune elfe, recroquevillée sur elle-même; apeurée. Une vague d’empathie submergea Stella. Elle ne connaissait que trop bien ce sentiment d’abandon.

Stella s’accroupit sur ses talons à quelques mètres devant l’être. Elle devait être prête à réagir en toutes circonstances, comme si elle tentait d’amadouer une bête sauvage quoi!

La vampirette s’éclaircit la voix pour tenter d’attiré l’attention. Elle offrit un sourire doux à la dénommée Narwe.

« Jacques Godbout a dit : La vie est trop courte, s’il faut en plus pleurer ! Le tems fils et défiles mais il faut en profiter! »

Prendre ce ton quasi solennel semblait bien étrange pour Stella, elle qui avait l’habitude de parler d’un air toujours amical et familier. Elle ne savait pas bien comment si prendre avec ce genre de truc. Elle voulait démontrer sa position en tant qu’hôtes, mais c’était toujours un peu plus bizarre lorsque les nouveaux étaient plus vieux qu’elle.

« Je me présente; Stella Fox ! À votre service ! Bienvenue à la C.A.T. mademoiselle Narwe! »

La vampirette espérait que ce serait assez pour amener la jeune elfe à sortir de son sanctuaire personnel.

Narwe avait entendu les pas venir vers elle, mais elle avait préféré les ignorées puisqu’elle croyait que ces pas venait pour achever le travail. Rien n’empêchait son esprit de se mélanger et de croire à la possibilité que la personne qui venait vers elle, le fasse pour mettre fin à ses petits jours.

Elle avait entendu la porte se débarrée puis elle l’a vit s’ouvrir, elle se demandait si elle devait courir vers la porte, mais elle manquait de force et son épaules la faisait trop souffrir. Ses yeux allaires se livrer sur le visage de la personne qui avançait d’un pas lent vers elle. Une jeune fille ou peut-être plus vieille que ça.  

*Narwe s’avait grâce à ses parents que les apparences sont souvent trompeuses et que cette personne avait peut-être le triple voir le quadruple de son âge*

Les cheveux attachées, les yeux d’un bleu éclatant, les vêtements pratiquent pour rattraper quelqu’un c’est alors qu’elle comprit que la personne était équipé pour la rattraper. Le visage pâle de la fille se rapprocha et c’est à ce moment qu’elle lui avait dit une petite phrase d’une personne qu’elle connaissait. Jacques Godbout, elle avait lu ce nom quelque part, mais elle n’arrivait pas à se rappeler.

Le souvenir lui est quand même revenu d’un pique-nique avec ses parents, elle s’entait l’herbe fraîche, les oiseaux qui chantent, le bruit de l’eau qui ruisselle près d’elle et sa mère qui lui lisait un livre de phrase populaire de l’année.

*De quel droit je rêvasse ? Je ne suis pas en position d’être confortable, je dois savoir ce qui va m’arriver, je dois savoir qui est cette personne !*

Yárg était alerte et avait déjà commencé à sentir la nouvelle venue de loin, mais il n’avait pas l’air apeuré, ni agressif, ni même anxieux. Narwe se sentait moins alerte, elle faisait une confiance aveugle de son animal, alors elle prit la peine d’écouter la personne devant elle.  Quand Narwe entendit son nom et sa raison de sa venue vers elle, rien n’avait plus de sens. Elle n’allait donc pas être tué ni torturée ?

Sur un ton nerveux Narwe avait pris la parole pour comprendre qu’est-ce qui se passait ici et pourquoi elle était là, qui l’avait emporté qui avait osé tirer sur elle etc.

« Stella… (La voix lui coupa) Pourquoi je suis dans cette pièce froide ? Qu’elle âge as-tu ? Est-ce que tu es humaine ? Qui sont les gens qui m’ont tiré dessus ? Pourquoi mes parents ne sont pas là ? Qu’allez-vous faire de moi ? »

L’émotion l’avait fait recommencer à pleurer, les larmes parcouraient ses joues puis son cou, elle n’arrivait pas à les arrêter pour elle la fille qui s’était présentée devant elle n’avait pas encore le pouvoir de la rassurer malgré son allure de bonne personne elle n’avait pas confiance. Elle voulait seulement des réponses et c’est tout ce qui compte.

Après la petite pause, elle lança une dernière question avec ses larmes qui ne finissait pas de couler.

« Pourquoi moi ? … (elle manqua de voix) »

« Je comprends votre confusion », soupira Stella. « Cependant, si vous voulez qu’on se comprennent bien, va falloir sécher ces petites larmes. »

La vampirette sorti un mouchoir de la poche avant de son jeans et le tandis à Narwe. Quand elle disait être prête à réagir en toute situation, elle ne blaguait pas!

Stella ce leva lentement et prit position, jambes croisées, sur un des nombreux lit disponible. Le vampire désigna le lit qui lui faisait face d’un léger coup de main, invitant l’elfe à prendre place. Il était certain que Narwe avait et aurait beaucoup de questions à venir, mieux valait être assise bien confortablement.

« Bon, pas où commencer », fit la jeune fille en s’étirant le cou de gauche à droite.

« Prenons vos question en ordre si vous le voulez bien, j’ajouterais toute autre information pertinente et manquante à la fin »

« Ici, vous êtes dans la salle de réveille. Après avoir été amené dans le complexe de la C.A.T. nous amenons les arrivants dans cette pièce, question de rendre votre réveille plus doux. Je sais, je sais, la décoration ce n’est pas leur fort, mais au moins vous ne vous réveillez pas entouré d’une bande d’inconnue, non ? »

« Pour ce qui est de mon âge, je suis une des rares de mon genre à avoir un âge relativement près de mon apparence. J’ai 19 ans. Et je dis de mon genre puisque non, je ne suis pas humaine, je suis un vampire, une des 5 races que vous retrouverez ici à la C.A.T. Mais ne vous inquiétez pas ! Je ne ferais pas de mal à une mouche! Sauf si elle m’agace », ria Stella.

« Et c’est là que commence la partie vraiment intéressante de l’histoire Miss Narwe ! Les gens qui vous ont attaqués sont des agents de la Who Ever Finds, plus communément appelé la W.E.F. Comme vous vous en êtes probablement déjà rendu compte, ce monde dans lequel nous vivons est peuplés de créatures mythiques issues directement de la littérature et d’autres contes. Fées, elfes, vampires, anges et sorciers ont cohabitent pendant plusieurs millénaire aux côté des êtres humains. Un peu en retrait, certes, mais toujours bien présent. »

« Cependant, Miss Narwe, j’estime que vous connaissez déjà la penchant des américains a rejeté tout ce qui n’est pas normale ou plutôt… Banal. Bref, suites à différentes attaques terroriste, le gouvernement américain, dans un élan de panique, fonda la W.E.F. qui a pour but d’effacer toute trace de vie non-humaine. »

Stella jeta un coup d’œil rapide à l’elfe. Tenait-elle le coup ? Étais-ce trop d’explication d’un seul coup ? Que cela ne tienne, l’accueil était toujours la période de bourrage de crâne la plus intense. La jeune vampire, bien consciente que l’elfe finirait par s’acclimater avec le temps, enchaînât.

« Pour ce qui est de vos parents, si ils ne sont pas ici, il s’agit probablement que nos agents ne les aillent pas retrouvés. »

« MAIS !... » Continua rapidement Stella pour éviter une crise de larmes. « C’est très possiblement un bon signe ! Nos agents sont des élites de diverse race, si les catiens ne les ont pas trouvés, je doute fort que la W.E.F. aille pu en faire autant. »

Stella fit un sourire ce voulant rassurant en direction de Narwe.

« Vous êtes en sécurité ici Miss Narwe, vous n’avez rien à craindre. »

Stella ce leva et fit quelques pas, après tout ce blabla, elle avait besoin de se dégourdir les jambes. Restez assise pendant de longues minutes n’avait jamais été le fort de Stella. En plus, marcher un petit peu lui permettait de remettre ses idées en place. Il y avait tant à dire sur la C.A.T ! Le vampire espérait seulement que Narwe n’était pas trop perdue devant ces explications incessantes.

Peut-être faudrait-il faire une brochure ? Une jolie brochure complète, avec des photos kitsch de vampire et d’ange ce tenant la main bêtement. « BIENVENUE À LA C.A.T. » serait-il écrit en gros au-dessus. Et le contenue serait une explique brève et vulgarisée de l’utilité de la C.A.T. dans le monde, avec d’autres photos un peu stupides. Stella devrait définitivement soumettre l’idée à Ajartiel, lui qui aimait bien les trucs qui simplifie la vie.