Creusée à même l’intérieur de la montagne, celui qui a mis en place l’Entrée de la C.A.T. a de toute évidence privilégié l’utile plutôt que l’agréable. Quelques lumières accrochées ici et là aux parois rocheuses (parce que pas le choix, si on veut y voir quelque chose…), mais aucune décoration et pas davantage de meubles. Seule incongruité à cette grotte artificielle : le Sas ! Et, évidemment, le poste de commande qui va avec, comprenant une multitude d'écrans de surveillance de tout le périmètre.

Une seule personne est nécessaire pour assurer la surveillance du Sas. Lors du changement de garde, le surveillant entre sur un clavier numérique situé sur le poste de commande son numéro d’identification (Seules les personnes accréditées à surveiller le Sas possèdent un de ces numéros.) afin de marquer dans le registre informatique de la base la fin de son tour. Le remplaçant fait de même pour marquer le début du sien. Personne n’est autorisé à rester dans l’Entrée de la C.A.T. à l’exception du surveillant.

Il y a, sur le poste de commande, un second clavier. Celui-là est à écran tactile, mais il s’agit également d’un clavier numérique. En entrant un numéro d’identification valide, l’écran glissera de côté pour dévoiler une empreinte de main droite. Comme vous l’aurez deviné, c’est un capteur d’empreinte digitale. La combinaison du bon numéro d’identification et des empreintes digitales adéquates fera passer le voyant lumineux du Sas du rouge (Indiquant le mode « Verrouillé ») au vert (Indiquant le contraire, logiquement).

Le Sas ne peut être ouvert que de l’intérieur de la C.A.T., par le poste de commande de l’Entrée. Visuellement, il ressemble à un cylindre dont les deux extrémités (les portes) ne peuvent être ouvertes simultanément, pour une plus grande sécurité.